Dès l’été 2023, l’enseigne de grande distribution Carrefour accordera des jours de congé à ses salariées souffrant d’endométriose, subissant un arrêt naturel de grossesse ou fausse couche, ou encore suivant un parcours de PMA. Interviewé par Le Parisien, le PDG du groupe, Alexandre Bompard, assure que le but de ce dispositif est de « lever dans l’entreprise toutes les difficultés qui empêchent une réelle égalité entre les femmes et les hommes. »
D’un à douze jours de congé
Avec ce futur dispositif, une employée en parcours de PMA pourra prendre une journée d’absence après l’implantation de l’embryon. Les salariées subissant une fausse couche auront le droit à trois jours d’arrêt. Quant aux femmes atteintes d’endométriose, à condition d’avoir une attestation de reconnaissance de la maladie, elles bénéficieront de douze jours d’absence par an autorisés par l’entreprise.
Afin de préserver la discrétion des salariées, le motif d’absence ne sera pas inscrit sur les fiches de l’entreprise. En outre, pour une « véritable évolution des mentalités », un livret de formation et de sensibilisation sera délivré aux employés du groupe. « Les managers ne savent pas toujours ce que les femmes peuvent endurer », reconnaît Alexandre Bompard. Il n’a pas été question, en revanche, de la mise en place d’un congé menstruel.
