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Endométriose : le test salivaire remboursé par la Sécurité sociale en 2025 ?

Publié le par Guillaume Botton

Ce jeudi 7 mars sur France 2, la ministre de la Santé, Catherine Vautrin a fait part de la volonté du gouvernement de permettre à certaines femmes de bénéficier d'un test salivaire remboursé par la Sécurité sociale pour détecter l'endométriose "à partir de 2025".

Objectif 2025. Le gouvernement a en effet annoncé, ce 7 mars, par l’intermédiaire de la ministre de la Santé, Catherine Vautrin, viser l’année prochaine pour la mise à disposition d'un test salivaire remboursé par la Sécurité sociale pour détecter l'endométriose. Cette mesure devrait concerner entre "10.000" et "20.000 femmes". "Nous devrions, à partir de 2025, être en capacité à ce que les femmes commencent par ce test" qui "coûte à peu près 1.000 euros" avec l'"objectif" qu'il soit remboursé, a-t-elle déclaré.

Nécessaire démener des études complémentaires

Développé par la biotech lyonnaise Ziwig, ce test, baptisé Endotest, "a mis en évidence de très bonnes performances diagnostiques",a souligné en janvier la Haute autorité de santé (HAS), qui s'est autosaisie afin d’évaluer, en vue du remboursement, son efficacité et son utilité clinique. Son évaluation a mis en évidence une précision diagnostique de 95% pour ce test qu'elle juge "prometteur" et "novateur". Si elle reconnaît de "fortes attentes" des patientes pour ce test, l'autorité publique indépendante a souligné "la nécessité de mener des études complémentaires visant à évaluer son utilité clinique dans la pratique courante". En conséquence, elle proposait dans un premier temps un accès précoce, via un forfait dit "innovation".

"On a encore une expérimentation sur 3.000 femmes jusqu'à la fin de l'année et les éléments sont extrêmement intéressants", a affirmé Catherine Vautrin sur France 2. Maladie chronique frappant environ une femme sur dix, l'endométriose se traduit habituellement par de fortes douleurs lors des règles et/ou par des troubles de la fertilité. Aujourd’hui encore, elle est diagnostiquée, souvent par hasard, avec un retard moyen de sept ans, selon le ministère de la Santé.