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Empathie : elle serait en partie d’origine génétique

Publié le par Véronique Bertrand

Notre faculté à reconnaître et comprendre les sentiments d’autrui serait, en partie, génétique. C’est ce que vient de démontrer une nouvelle étude scientifique.

Des chercheurs de l’Université de Cambridge, de l’Institut Pasteur, de l’Université Paris-Diderot, du CNRS et de la société génétique 23andMe viennent de publier dans la revue “Translational Psychiatry” les résultats de leur étude sur le rôle des gènes dans l’empathie.

Empathie : les gènes y seraient responsables à 10 %

Les chercheurs ont mené leurs recherches auprès de 46 000 individus, qui ont complété un questionnaire et dont on a prélevé un échantillon de salive afin de réaliser une analyse génétique.

Les résultats ont montré que les gènes jouaient un rôle dans l’empathie à raison de 10 %.

Empathie : les femmes et les hommes ne sont pas égaux

L’étude a permis également de montrer qu’il existait une différence d’empathie entre les sexes. Mais cette distinction n’est pas en lien avec la génétique.

Si les femmes ont un niveau d’empathie plus élevé que les hommes, elles le doivent à différents facteurs : la socialisation, les influences hormonales prénatales, l’éducation…

Les recherches ont aussi mis en évidence que les personnes qui avaient le moins de gènes de l’empathie, avaient, dans le même temps, un risque plus élevé de souffrir d’autisme. Effectivement, les autistes ont du mal à imaginer les sentiments et les émotions des personnes qui les entourent. Des difficultés qui peuvent devenir invalidantes dans leur vie quotidienne.

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