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Dyspareunie : le courant interférentiel améliore les symptômes et l’orgasme

Publié le par Véronique Bertrand

Peu de femmes osent parler de leur syndrome génito-urinaire au moment de la ménopause, et notamment de douleurs lors des rapports sexuels. Le courant interférentiel est une solution efficace.

Au moment de la ménopause, une femme sur trois souffre de troubles génito-urinaires, en raison d’un niveau insuffisant d’œstrogènes qui entraîne des changements physiques. Mais ce syndrome génito-urinaire, et notamment la dyspareunie, qui se caractérise par des douleurs lors des rapports sexuels, touche aussi des femmes plus jeunes souffrant d’insuffisance ovarienne prématurée.

L’insuffisance ovarienne prématurée nuit à la lubrification

Les femmes souffrant d’insuffisance ovarienne prématurée souffrent de stérilité mais aussi de rapports sexuels douloureux, le déficit en œstrogènes provoquant un manque de lubrification. Jusqu’à présent, elles étaient traitées par une crème par voie vaginale.

Une étude brésilienne menée par des chercheurs de l’Université de Campinas, et dont les résultats ont été présentées lors des Journées de la Société nord-américaine de Ménopause, montre l’intérêt du courant interférentiel pour traiter la dyspareunie.

Le courant interférentiel améliore aussi l’orgasme

L’étude a porté sur des femmes âgées de 18 à 50 ans prenant des hormones. Le traitement par courant interférentiel, qui utilise des signaux haute fréquence pénétrant dans la peau et dans les tissus musculaires les plus profonds, donne de très bons résultats. S’il agit, bien sûr, sur la lubrification et la douleur lors des rapports sexuels, par rapport à l’utilisation de crème, il est plus efficace sur le plan de la satisfaction sexuelle générale, car il améliore l’orgasme.