A Montbéliard, Fabrice 43 ans, est un papa triste, et il l’affiche sur une banderole qui dit : « Pas de vacances sans ma fille, droits des enfants, 50 % maman, 50 % papa, 100 % heureux, pour une justice paritaire ».
Des vacances posées trop tard
L’épidémie de Covid-19 n’a pas permis à Fabrice d’informer la mère de sa fille de ses dates de congés en mai. Il n’a pu le faire que début juin, en demandant à partir avec sa fille de 8 ans du 3 au 18 juillet. La réponse de son ex-compagne a été cinglante : date dépassée ! Et quand il a voulu venir chercher sa fille à son domicile, il n’y avait personne ! Il avait prévu de passer 15 jours avec elle entre Paris et la Bretagne pour voir du pays. Quelle déception pour ce papa !
La police saisie
Fabrice a donc déposé une main courante au commissariat de police, pour non-présentation d’enfant. Et ce n’est pas la première fois. En trois ans, il a déjà déposé neuf mains courantes pour le même motif. Pourtant, le jugement du juge des affaires familiales stipule qu’il a un droit de garde un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires.
Nous lui souhaitons de pouvoir passer des vacances avec sa fille cet été. Les enfants, pour grandir et s’épanouir, ont autant besoin de leur mère que de leur père, le divorce ne doit rien changer. Et les parents ont, eux aussi, besoin de leur enfant.