Terrible information révélée ce dimanche 31 mars par le procureur de la République. Dans un communiqué, ce dernier a annoncé la découverte d'ossements appartenant au petit Emile, 2 ans et de demi, disparu en juillet dernier, à proximité du hameau du Vernet, là où il avait aperçu pour la dernière fois. "Les enquêteurs prenaient possession des ossements immédiatement transportés à l'IRCGN afin de procéder à des analyses d'identification génétiques qui permettaient de conclure ce 31 mars qu'il s'agissait des ossements de l'enfant Emile Soleil", écrit le procureur dans son communiqué.
Les ossements du petit Emile découvert non loin du hameau
C’est un promeneur qui a fait la découverte, samedi, toujours selon le parquet. Selon Le Parisien, qui a interrogé une source proche de l’enquête, le crâne du petit garçon a été retrouvé, tout comme des dents. Toujours selon cette même source, les ossements du garçonnet ont été découverts à 2 km à vol d’oiseau du hameau, « plutôt en contrebas ». Les ossements ont été envoyés dans la foulée à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale. Ses analyses ont indiqué qu’ils s’agissait bien des ossements appartenant au petit garçon. Le communiqué du procureur de la Républque précise par ailleurs que les "analyses criminalistiques sur les ossements et la gendarmerie nationale se consacre à déployer des moyens pour entreprendre des recherches complémentaires sur la zone géographique où ils ont été retrouvés."
Plusieurs pistes étudiées
Neuf mois après sa disparition, une mise en situation s'était tenue ce jeudi 28 mars. La "mise en situation", qui n’est pas à proprement parler une reconstitution classique, s’est focalisée notamment sur les dernières minutes durant lesquelles le petit garçon a été aperçu vers 17 h 15, dans l’unique rue de ce bourg de 25 habitants situé à 1 200 m d’altitude, sur les flancs du massif des Trois-Evêchés. Aucune piste n’a été écartée , même si celle de la chute mortelle à celle du grand-père maternel placé sous statut de témoin assisté dans une enquête sur des violences et agressions sexuelles présumées au début des années 1990 au sein d’un établissement scolaire privé religieux dans le Pas-de-Calais, est toujours à l’étude, « au même niveau » que les autres, selon une source proche du dossier interrogée il y a quelques jours.