Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

Deux sondages révèlent quel est l’enfant préféré des parents

Publié le par Hélène Bour

Les parents auraient bien un enfant préféré, et les grands-parents un petit-enfant préféré, révèlent deux sondages menés auprès de plus de 2 000 parents et grands-parents. Découvrez les résultats.

Celles et ceux qui ont eu “la chance” d’être le chouchou de la famille étant enfant le savent bien : un père ou une mère a presque toujours un enfant préféré, même s’il préfère mourir plutôt que de l’avouer. Mais les parents ne seraient pas les seuls, puisque les grands-parents auraient eux aussi un petit-enfant favori.

C’est ce que révèlent deux sondages menés chez nos voisins britanniques : le site Mumsnet a enquêté auprès de 1 185 parents, tandis que Gransnet a mené l’enquête auprès de 1 111 de ses utilisateurs, des grands-parents ayant au moins un petit-enfant.

Résultat : près de 25 % des utilisateurs de Mumsnet ont admis (sans doute sous la torture) avoir un enfant favori, et 42% des internautes de Gransnet ont avoué avoir un petit-enfant préféré.

Un petit préféré oui, mais lequel ?

Plus de la moitié des parents sondés ont révélé que leur préférence allait vers leur plus jeune enfant, 61% d’entre eux déclarant qu’ils trouvaient leurs autres enfants plus difficiles ou plus exigeants. Seuls 26% des parents ont déclaré que leur aîné était leur enfant préféré.

Pour justifier leur choix, les parents ont été 41% à avouer que leur petit favori leur rappelait eux-mêmes à son âge, et plus de la moitié ont indiqué que cet enfant favori les faisait rire davantage que les autres.

Qu’ils aient un enfant ou petit-enfant préféré ou non, parents et grands-parents de Mumsnet et Gransnet ont été une majorité à estimer que le fait d’avoir une préférence était quelque chose d’ “affreux”, car cela pourrait avoir des conséquences néfastes sur les autres enfants de la fratrie.

Pour Justine Roberts, fondatrice de Gransnet, « le favoritisme est l’un des derniers tabous qui restent, et peut provoquer beaucoup de culpabilité », c’est pourquoi ce genre de sondage est important pour dédramatiser la situation, car avoir une plus grande affinité avec un de ses enfants est assez commun et somme toute pas dramatique.

En revanche, lorsque ce favoritisme devient toxique, perdure toujours envers le même enfant et est clairement perçu par ses frères et sœurs, il peut devenir dévastateur et entacher les relations dans la fratrie.

Source :

Sujets associés