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Désir d’enfant : est-il plus précoce aujourd’hui ?

Publié le par Véronique Bertrand

Etre parents aujourd’hui, est-ce différent d’il y a quelques années ? Pour le savoir, Evian s’est penché sur la façon dont les ‘parennials’ vivent leur vie de parents. Voici ce qu’il en ressort.

L’enquête a été réalisée du 23 février au 3 mars sur un échantillon de 1 084 Français représentatifs de la population française âgée de plus de 18 ans.

Vivre sa parentalité jeune

38 % des adultes âgés de 18 à 34 ans estiment que le désir d’enfant survient de plus en plus tôt. Les raisons de ce désir avancé par rapport à il y a quelques années sont diverses. Vient en premier le fait que les nouvelles générations considèrent que la parentalité doit être vécue jeune pour 37 %, puis pour 33 % que les nouvelles générations sont plus souples sur les conditions matérielles de jeunes parents, et enfin pour 29 % que les nouvelles générations sont moins angoissées par la parentalité.

Pour résumer les précédents propos, 46 % estiment que les parennials ne considèrent plus le fait d’être parents comme une contrainte, contrairement à la génération précédente.

Continuer à prendre du bon temps

Si devenir parents n’est plus une contrainte pour les parennials, c’est parce qu’ils ne voient pas la vie de la même manière. 34 % des parennials ne se sacrifient pas, ils ne mettent pas de côté leur carrière pour devenir parents et s’occuper de leur enfant. 33 %ne renoncent pas à leurs loisirs (vacances, voyages, sorties) lorsque l’enfant arrive, et 32 % continuent de prendre du temps pour eux une fois qu’ils ont des enfants.

Comment les parennials se voient-ils ?

Les parents d’aujourd’hui estiment pour 78 % d’entre eux qu’ils posent moins d’interdits à leurs enfants. 64 %n’écoutent pas leurs propres parents en termes d’éducation,63 % ne suivent pas de règles préétablies, et 56 % se mettent moins la pression en tant que parents.

Qu’est-ce qui change avec la génération précédente ?

Les parennials ne sont pas les parents d’hier. 84 % s’autorisent davantage de liberté pour élever leurs enfants que la génération précédente, 79 % se réfèrent moins aux valeurs d’autorité et de discipline que les parents plus âgés, 58 % sont moins sensibles au jugement extérieurs et 47 % sont plus créatifs.

Résultat, 76 % pensent que les nouveaux parents développent davantage une relation quasi amicale avec leurs enfants plutôt qu’une relation d’autorité.

Pour connaître les bénéfices (ou pas) de ce type d’éducation il faudra attendre que les enfants grandissent !