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Des influenceurs accusés “d’offrir des photos” de leurs enfants à des pédophiles” pour de “l’argent”

Publié le par Gipsy Dauge

Le Parisien, dans un long dossier, fait la lumière sur une polémique qui enfle depuis quelques semaines. Bon nombre d’influenceurs sont accusés de faire le jeu des pédophiles en postant des photos de leurs enfants dénudés voire nus, sur les réseaux sociaux. 

C’est une polémique qui grandit de jour en jour. Poupette Kenza, Benjamin Samat, JLC Family… autant de noms cités par nos confrères du Parisien dans un dossier consacré à la sur-exposition de ces enfants de stars. En effet, régulièrement, les influenceurs partagent des photos de leur progéniture, qui apparaît nu ou dévêtu. Des clichés qui finiraient sur le darkweb ou dans des groupes de discussion entre pédophiles, ou bien sur des plateformes pédocriminelles. Nos confrères citent l’exemple de Chelsea, 5 ans, l’adorable fille de Jazz et Laurent. La fillette dispose de son propre compte Instagram et ce, depuis sa naissance. Des photos qui seraient remarquées par des hommes d'âge mur. “Dans les commentaires, quelques hommes envoient des points d’exclamation, des émojis enthousiastes, des compliments”, a noté Le Parisien.

“Tant que ça rapporte de l’argent…”

Un constat qui n’a pas échappé au fondateur de l’association Team Eunomie qui regrette : “Ils offrent sur un plateau ces photos à des pédophiles”, lâche celui dont la principale occupation est de piéger les pédophiles en créant des faux profils de mineurs. “J’ose espérer que ces influenceurs sont de bonne foie dans leur erreur. Et qu’ils ne se disent pas : peu importe, tant que ça rapporte de l’argent…”, ajoute-t-il. Parmi les autres influenceurs cités, on retrouve Poupette Kenza - dont les drames familiaux passionnent sur Tik Tok. En mai dernier, deux députés Renaissance avaient saisi la justice après la publication de photos Snapchat de Poupette Kenza de sa fille “s’apparentant à de la pédopornographie”. Les élus se souvenaient notamment d’“une vidéo de sa fille se grattant les fesses, des photos de sa fille dénudée en culotte dans une position lascive ou encore des images de ses enfants prenant des bains”. La directrice de l’association E-enfance constate chaque jour que les réseaux sociaux sont les nouveaux terrains de jeu des pédophiles. “Les pédocriminels ont du mal à trouver des images qui les satisfassent. Donc ils piochent sur les réseaux sociaux pour s’en échanger”, lâche-t-elle, selon des propos rapportés par Le Parisien, toujours.

Un “engrenage”

Interrogée à ce sujet sur le plateau de TPMP il y a quelques mois, Poupette Kenza avait parlé d’un “engrenage”“Ça a été une continuité pour moi, (Les fans, ndlr) m’ont vue me marier, mettre au monde cet enfant (…) Je voulais leur montrer ma fille” indique-t-elle. Nos confrères rapportent qu’une proposition de loi devrait être prochainement examinée. Les parents qui poseront des photos allant à l’encontre de la dignité d’un mineur pourraient à présent “s’exposer à une peine de prison et à une amende”.