Tout a commencé lors d’une croisière, en 2017. Rachel, maman d’une petite Aria, âgée de quelques mois à l’époque, est angoissée : elle a oublié son tire-lait or elle produit du lait maternel abondamment. Alors, pour éviter de trop souffrir et de risquer un engorgement : une idée lui passe par la tête. Et si elle demandait à son mari, Alexander, de téter ses seins ? « J'avais tellement mal et j'avais peur de contracter une infection que nous avons décidé que mon mari essaierait de boire le lait pour me soulager » raconte-t-elle au site du Mirror. « Nous n’étions bien sûr pas très à l’aise avec l’idée mais c’était la seule solution que nous avions trouvée. Nous nous sommes donc lancés et, en réalité, tout s’est merveilleusement bien passé. Mon mari a adoré le goût de mon lait et moi, je me sentais soulagée ».
« Le goût m’a surpris »
Le papa, également interrogé par le Mirror se souvient « Le goût m’a surpris, je ne m’attendais pas du tout à ça. C’est très différent du lait de vachemais j’ai trouvé ça délicieux ». Depuis, et au fil des grossesses de sa femme – ils ont aujourd’hui trois enfants- il assure être devenu accro au lait maternel. Pour son goût donc mais aussi pour ses bienfaits. Car le couple en est persuadé : depuis que Rachel allaite son époux, ce dernier ne tombe plus malade.« Il n’a pas eu un rhume depuis 2 ans » explique la mère de famille, qui précise également que la peau de son chéri est de meilleure qualité.
Jusqu'à 3 tétés par jour !
Elle insiste cependant sur un point : cette pratique ne cache aucune connotation sexuelle. « Si nous agissons ainsi, c’est pour le ben être de chacun » assure-t-elle. Avec l’arrivée de leur troisième enfant il y a un peu plus deux ans - un petit garçon prénommé Matthew, le rituel s’est poursuivi. La maman continuait en effet à produire énormément de lait. Alors, pour Alexander, c’était triple dose quotidienne ! « Alexander tétait mon sein au petit-déjeuner, au déjeuner et au diner » explique-t-elle. Aujourd’hui, leur fils se nourrit depuis quelques semaines comme un grand et est passé à la diversification alimentaire. Mais Rachel continue de produire du lait. Rachel ne donne son sein à son amoureux uniquement la nuit, pour éviter tout engorgement. Et la maman de conclure avec une anecdote légère et confie que comme ses bébés, Alexander subit les conséquences, en en buvant son lait, de ce qu’elle a pu manger auparavant : « Par exemple, lorsque je mange quelque chose d'épicé, cela lui donne des gaz » sourit-elle. C’est ce qu’on appelle un amour fusionnel, un vrai !