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Dépression saisonnière : les femmes seraient plus affectées que les hommes

Publié le par Hélène Bour

Femmes et hommes ne seraient pas égaux face à la dépression saisonnière, due au manque d’ensoleillement. C’est en tout cas ce que suggère une étude scientifique britannique. Explications.


Selon une étude de l’Université de Glasgow (Royaume-Uni), les femmes auraient plus de risque que les hommes de souffrir de dépression saisonnière.

Ce type de dépression, qui intervient du fait du manque de lumière et du mauvais temps, se produit donc généralement en hiver, et entraîne fatigue, manque d’intérêt pour les activités habituelles, sentiment d’inutilité, etc. Elle touche en moyenne 3 % de la population.

Dans cette nouvelle étude, publiée dans le , les chercheurs ont analysé les données de plus de 150 000 personnes adultes, issues de la Biobanque du Royaume-Uni. Ils ont examiné les symptômes dépressifs des participants au cours de chaque saison, ainsi que tous les symptômes pouvant être associés à la dépression saisonnière.

Un mécanisme biologique méconnu

Résultat : les femmes étaient plus sensibles aux variations saisonnières que les hommes, avec des symptômes tels que la fatigue, la mauvaise humeur mais aussi l’anhédonie, définie comme l’incapacité à ressentir des émotions positives dans des situations qui étaient plaisantes auparavant. Et ces résultats seraient indépendants de facteurs tels que le tabagisme, la consommation d’alcool et l’activité physique, soulignent les chercheurs, pour qui ces résultats suggèrent un mécanisme biologique sexo-dépendant.

« De toute évidence, il s’agit d’un domaine complexe mais important, qui nécessite une étude plus approfondie », a indiqué Daniel Smith, co-auteur des travaux, avant de conclure que « les médecins devraient être informés de ces différences sexuelles au sujet de la dépression saisonnière, pour aider à la reconnaissance et au traitement des symptômes dépressifs liés aux variations saisonnières. »


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