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Dépression post-partum : les lymphocytes B permettraient de la détecter

Publié le par Véronique Bertrand

10 à 15 % des jeunes mères souffrent de dépression post-partum, d’après un rapport de la Commission des 1000 premiers jours. Des biologistes viennent de découvrir un changement dans les lymphocytes B. Une nouvelle piste.

La dépression du post-partum ne doit pas être confondue avec le baby-blues. Ce dernier touche environ 80 % des femmes après l’accouchement, mais il disparaît dans les 15 jours. Ce qui n’est pas le cas de la dépression post-partum. Cette dernière peut apparaître dans l’année qui suit la naissance de bébé et perdure pendant plusieurs semaines. Elle se caractérise par les signes suivants :

• Manque d’énergie.

• Difficultés à s’occuper de son bébé.

• Tristesse, pleurs.

• Problèmes de sommeil.

• Incapacité à gérer le quotidien…

Les lymphocytes B en cause

Des biologistes de l’Université de Caroline du Nord ont étudié les composantes sanguines de 1 500 femmes ayant accouché dans les six semaines. Près d’un tiers d’entre elles souffraient de dépression du post-partum. En analysant des échantillons de sang de l’ensemble de ces femmes, les biologistes se sont aperçus que les lymphocytes B des femmes dépressives présentaient des différences significatives. Normalement, le système immunitaire, après l’accouchement, se “réinitialise” pour redevenir comme avant. Ce n’est pas le cas chez les femmes souffrant de dépression du post-partum. Autre modification : elles deviennent résistantes à l’insuline. Il va maintenant falloir que les biologistes comprennent ces changements.