Déconfinement : « Il est trop tôt pour dire si on pourra avoir des vacances d'été », déclare Emmanuel Macron

Ce mardi 5 mai, le président Emmanuel Macron a visité une école à Poissy (Yvelines). L'occasion de faire un point sur la sortie du confinement, qui doit démarrer le 11 mai. Recouvert d'un masque noir à son arrivée, le chef de l'Etat, accompagné du ministre de l'Education nationale, l'a ensuite quitté pour échanger avec les élèves présents – des enfants de soignants et de gendarmes principalement, scolarisés depuis le début de la pandémie – et les enseignants. Le président a rappelé les règles prévues à partir de ce 11 maidans les établissements scolaires, et a souhaité rassurer parents, élus et tous les acteurs de la vie scolaire. Il a rappelé que ce retour à l'école se ferait sur la base du volontariat des parents : « Ce volontariat, je l'assume. On aurait dit : “c'est obligatoire”, les gens auraient dit “c'est hors de question”». Et que cette reprise serait, pour les enfants concernés, très progressive. « Mon objectif, c'est que tous les enfants qui ont besoin de retourner à l'école puissent trouver une école ouverte », a insisté Emmanuel Macron.

Lors de ce déplacement, le président de la République a également évoqué le déconfinement en général. « C'est un virus qui reste dangereux, même en zone verte. Tout le pays est engagé ensemble dans cette phase, avec la même prudence », a-t-il rappelé. A propos de l'obligation à venir, à partir du 11 mai, de ne pas dépasser les 100 km de distance de son domicile, le chef de l'Etat a précisé : « On veut éviter le brassage, qu'il y ait des milliers de concitoyens venant d'endroits plus infectés vers d'autres lieux. ». Avant de parler des vacances d'été : « On n'a pas gagné la bataille contre le virus, il est toujours là, on l'a ralenti. Si on est tous responsables, on y arrivera. Il est trop tôt pour dire si on pourra avoir des vacances. » D'ores et déjà, le président a indiqué qu'il faut « éviter les déplacements internationaux ». Quant à la possibilité de se déplacer en France cet été, le président a indiqué qu'on le saurait « début juin ». « Il faut avoir cette part d'espoir », a conclu le président. 

Gageons que de nombreuses familles vont attendre cette information avec impatience… et une certaine anxiété. L'heure de faire ses bagages pour rejoindre son petit coin préféré de bord de mer ou de campagne est donc encore incertaine… 

Source : Le Parisien