Agé de 15 ans, Samy est autiste et polyhandicapé. Depuis 2013, il vit dans le sud de la France dans une structure adaptée, car Eglantine Eméyé n’a pas trouvé de place dans un établissement proche de chez elle. Habituellement, Eglantine Emeyé et Samy se voient tous les 15 jours, mais le confinement a changé la donne : plus de deux mois sans se voir. C’est long, c’est douloureux.
27 mai : le jour des retrouvailles
Le gouvernement a annoncé une première phase de déconfinement le 11 mai. Alors, le mercredi 27 mai, Eglantine Emeyé et son fils Samy ont enfin pu se retrouver et passer un moment ensemble. Cependant, l’adolescent faisant partie des personnes à risque en raison de son polyhandicap, c’est équipé d’un masque, d’une visière et de gants en latex qu’Eglantine a retrouvé son fils. Mais peu importe la tenue et l’obligation de respecter les gestes barrières, le plus important c’était de le voir, d’être ensemble et en toute sécurité contre le Covid-19.
Quelle tristesse que, comme de nombreux parents d’enfants autistes, Eglantine Emeyé soit obligée plusieurs fois par mois de traverser la France pour voir son fils, faute de suffisamment de structures adaptées pour accueillir ces enfants.