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Déconfinement : à quoi aspirent les Français ?

Publié le par Véronique Bertrand

Après ces semaines de confinement où le temps a été ‘suspendu’, on pourrait croire que les Français sont sur les starting-blocks, prêts à repartir à fond. Eh bien non ! Le confinement a été une parenthèse qui a permis aux confinés de réfléchir à la manière dont ils voulaient vivre après. Et vous, y avez-vous pensé ?

Une étude, réalisée par le Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) fin avril et début mai, a montré que, malgré le choc induit par la pandémie du Covid-19, le moral de la population n’est pas trop affecté. Malgré tout, bon nombre d’entre nous montrent une lassitude, de la fatigue, une anxiété par rapport à la maladie, et craignent les conséquences socio-économiques liées au confinement. Mais, en même temps, cette période à part leur a permis de faire une pause, de prendre du temps pour eux et leurs proches.

Une majorité de bonne humeur

Le Credoc a analysé les messages sur Twitter pendant cette période de confinement, et 42 % sont associés à une humeur positive, contre 27 % à une humeur négative. Alors que lorsqu’on parle de terrorisme, les messages sont négatifs dans 83 % des cas, tout comme lorsqu’on aborde la guerre.
Les émotions positives liées au confinement sont véhiculées par les élans de reconnaissance vis-à-vis de certaines professions, comme le révèlent les messages sur Twitter : “ Les vrais héros de la société, ce sont ceux qui sortent les poubelles de nos rues”, “Les soignants ont mis des photos d’eux-mêmes souriant, sur leurs vêtements, pour que les patients angoissés et effrayés puissent voir un visage rassurant et amical pendant les opérations”, “Merci à nos habitants qui chaque jour se mobilisent pour venir en aide à leurs voisins”…

Un retour sur soi

L’étude montre que, finalement, la restriction de libertés due au confinement n’a pas été trop mal vécue. Les Français ont réussi à tenir la morbidité du Covid-19 à distance. Ils ont réaménagé leur équilibre, ils ont repensé le monde, se sont interrogé sur la place qu’ils y occupent.
Si, jusque-là, la mobilité, qu’elle soit résidentielle, géographique ou professionnelle, avait le vent en poupe, le confinement a fait ressortir que le domicile individuel était un espace rassurant, où l’on prend soin de soi et de sa famille.
Cette parenthèse dans la vie qu’ont été ces deux mois de confinement a permis aux Français de voir que notre époque va trop vite, que nos modes de vie sont trop intenses et ne nous laissent le temps de rien. Ainsi, 80 % des Français, fin avril, aspirent à ralentir, à prendre plus de temps. Et vous, est-ce aussi votre conclusion quelques jours avant le déconfinement ?

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