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Crier sur ses enfants est aussi destructeur pour lui que les violences physiques ou sexuelles, selon une étude

Publié le par Philippe Husson

Une étude démontre que crier sur son enfant et le dénigrer verbalement est aussi destructeur pour lui que les violences sexuelles ou les violences physiques.

Crier sur son enfant ou le qualifier de « bête » peut avoir de lourdes conséquences. Si, épuisés, certains parents crient sur leurs enfants, cela expose les enfants à des conséquences psychologiques parfois graves. Une étude britannique publiée dans la revue Child Abuse & Neglect assure que les violences verbales ont autant d’impact négatif sur le développement de l’enfant que des violences physiques ou sexuelles. Les enfants victimes de violence verbale seraient exposés à un plus grand risque d’automutilation et de consommation de drogue. En détresse émotionnelle, ils seraient plus exposés à commettre des délits et donc à un risque d’incarcération.

L’étude de la revue scientifique qualifie les violences verbales par les cris ou par des mots qui dénigrent l’enfant, « paresseux » ou « stupide » par exemple. Des mots qui, répétés, sont aussi destructeurs que « d’autres types de maltraitance, tel que les abus physiques ou sexuels pendant l’enfance » affirme l’étude. Précisons que les parents, épuisés, qui hurlent de temps en temps sur leur enfant, ne sont pas nécessairement concernés et que cela peut arriver à tout le monde.

Reconnaître la violence verbale comme une forme de maltraitance

L’étude britannique met en lumière la lourde conséquence de ces violences verbales : « Elles sont associées à une détresse psychologique persistante,à des difficultés émotionnelles et relationnelles complexes, à des troubles physiques et mentaux, à une probabilité accrue de recréer des situations de violence dans leur vie, par exemple trouver un partenaire qui les maltraite, ainsi qu’à répéter la violence avec d’autres membres de leur entourage. »

L’étude précise bien que l’utilisation de la violence verbale peut sembler « moins nocive » que les violences physiques mais que les risques pour l’enfant sont les mêmes, à savoir faible estime de soi, risque accru d’anxiété, de dépression, de troubles psychotiques et de consommation de drogue. Pourtant, les violences verbales sont plus courantes que les violences physiques ou sexuelles. En mettant leurs graves conséquences en lumière, l’étude espère faire reconnaître la violence verbale comme une forme de maltraitance.

Oui
il y a 3 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
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Non
il y a 1 mois
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
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