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COVID-19 : une étude révèle que le vaccin réduirait les risques de PIMS chez les enfants infectés au coronavirus

Publié le par Stella Roca

Une étude de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) vient de révéler que la vaccination contre le Covid-19 pourrait protéger davantage les jeunes face aux PIMS (syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique), une complication grave post-COVID-19 qui touche les enfants. 

La Haute Autorité de Santé a donné son feu vert pour la vaccination des 5-11 ans contre le Covid-19, qui est donc accessible à partir d’aujourd’hui, mercredi 22 décembre. La vaccination des 5 – 11 ans se fera sur la base du volontariat et les prises de rendez-vous s’ouvriront progressivement dans les heures qui viennent. 

En plus de protéger contre le coronavirus et de limiter sa propagation, une étude publiée il y a quelques jours par l’AP-HP, missionnée par le ministère de la Santé, révèle que le vaccin renforcerait aussi les enfants face au PIMS, une complication possible après avoir été infecté par le Covid-19.  

Un syndrome qui touche bébés, enfants et adolescents

Le syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique (PIMS), rare mais potentiellement grave lorsqu’il s’attaque aux organes vitaux, peut provoquer des troubles cardiaques chez les enfants et se déclare généralement trois à six semaines après une infection au Covid-19. Ressemblant à la maladie de Kawasaki, elle se repère par une fièvre de plusieurs jours et des douleurs abdominales, dont des nausées, vomissements ou diarrhées. Selon Santé Publique France, depuis le début de la pandémie en France, en mars 2020, sur les 800 enfants qui ont fait un PIMS à la suite d’une infection au coronavirus, un est décédé, et plus de la moitié ont été hospitalisés en soins intensifs.  

Les jeunes vaccinés, moins touchés par le PIMS

L’étude de l’AP-HP s’appuie sur 107 enfants, âgés de moins de 18 ans et souffrant de PIMS après une infection au COVID-19. Sur le total, 33 étaient âgés de plus de 12 ans et étaient donc éligibles à la vaccination mais 26 n’étaient pas vaccinés et 7 avaient reçu seulement une dose. « La faible proportion d’enfants vaccinés hospitalisés pour PIMS suggère que le risque d’en souffrir est très significativement diminué une fois une première dose reçue, et donc montre le bénéfice individuel de la vaccination chez les adolescents », assure l’étude. Les scientifiques mettent néanmoins en garde face au faible nombre de patients étudiés ici et attendent de nouvelles données, grâce à l’ouverture de la vaccination aux moins de 12 ans. 

 

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