À compter du mercredi 1er mars, les tests PCR ou antigéniques effectués dans le cadre d’un dépistage du Covid-19 ne seront plus pris en charge à 100 % pour tout le monde par l’Assurance maladie. Une nouvelle preuve, un mois après la fin du dispositif "tester-tracer-isoler", du ralentissement de la propagation de l’épidémie en France.
Femmes enceintes, moins de 18 ans… Qui continue à bénéficier d’un remboursement à 100 % des tests pour le Covid-19 ?
Seules les personnes « les plus fragiles » peuvent, à partir du 1er mars, être encore remboursées à 100 % par l’Assurance maladie lorsqu’elles effectuent un test PCR ou antigénique dans le cadre du dépistage du Covid-19. Il s’agit :
- des femmes enceintes, qui bénéficient d’une exonération des frais médicaux au titre de l’assurance-maternité ;
- des jeunes de moins de 18 ans ;
- des personnes de 65 ans et plus ;
- et des patients en affection longue durée (ALD).
En outre, les professionnels des milieux médical et médico-social, et les personnes faisant l’objet d’un dépistage collectif organisé par une Agence régionale de santé ou une préfecture seront intégralement remboursés.
Combien coûtera un test PCR ou antigénique à partir du 1er mars ?
Pour tout le reste de la population, les tests ne seront plus remboursés à 100 %. Une fois que l’Assurance maladie aura payé sa part, il restera au patient 30 % du coût s’il a effectué son test auprès d’un médecin ou d’un pharmacien, et 40 % s’il s’agit d’un infirmier ou d’un masseur-kinésithérapeute. Or, un test antigénique coûte 16,50 € en pharmacie et un test PCR environ 30 € en laboratoire.
Néanmoins, pour la majeure partie des assurés qui ont une couverture complémentaire et pour les bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire, le reste à charge sera nul. Selon la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques), 3 millions de Français, soit 5 % de la population, ne sont pas couverts par une assurance complémentaire santé.
Notons qu’il n’y a plus de distinction, pour accéder aux tests, entre vaccinés et non-vaccinés, indiquée dans l’arrêté publié le 28 février au Journal officiel.