Le Covid-19entraîne, chez 3 à 17 % des malades, une détresse respiratoire aiguë. Cette dernière augmente le risque de décès. Dans le même temps, 80 % des malades présentent, heureusement, des symptômes bénins et n’ont pas besoin d’assistance respiratoire. D’où vient cette différence ?
Un antioxydant responsable
Les chercheurs se sont aperçus que les 80 % de personnes ayant des symptômes bénins disposait d’un antioxydant puissant et protecteur : le super oxyde dismutase extra-cellulaire (EcSOD). Ses fonctions ? Il chasse les radicaux libres nocifs. Il protège les tissus. Il prévient le développement de certaines maladies. Si nos muscles en fabriquent naturellement, sa production est augmentée par la pratique de l’activité physique. D’ailleurs, on constate une diminution de cet antioxydant chez les personnes souffrant de maladies pulmonaires aiguës, les cardiopathies, l’insuffisance rénale…
Et, pas besoin, d’une pratique intense pour le voir fructifier, une seule séance d’exercice permet déjà d’augmenter sa production. Le confinement ne doit donc pas nous arrêter de pratiquer une activité physique. Bien au contraire ! De nombreuses applications, les chaînes de TV, proposent quotidiennement des séances de sport en direct ou en replay. Il faut en profiter pour conserver notre masse musculaire, bouger et faire le plein de cet antioxydant protecteur des complications du Covid-19.