Le 11 mai, la France démarrera son déconfinement. Et le “passeport immunitaire” fait partie des pistes évoquées, notamment par la maire de Paris Anne Hidalgo, tout comme en Allemagne, au Royaume-Uni ou au Chili, par exemple. La France recense environ 129 000 personnes touchées, mais elles ne sont pas forcément immunisées.
Des anticorps qui n’immunisent pas ?
L’OMS a mis en garde, samedi 25 avril, contre ces passeports d’immunité. Pour plusieurs raisons :
- Les tests pratiqués aujourd’hui n’ont pas suffisamment fait la preuve de leur fiabilité. Il y a des faux négatifs comme des faux positifs. Une personne ayant été testée positive au Covid-19 n’aurait donc pas forcément eu la maladie.
- Donner un passeport d’immunité aux personnes fait également craindre que ces dernières ne respectent plus les indispensables gestes barrières (port du masque, lavage des mains…), ce qui pourrait augmenter les risques de transmission du Covid-19.
- Le passeport d’immunité pourrait donc participer à engendrer une seconde vague, peut-être encore plus meurtrière.