On sait déjà que lapilulepeut augmenter le risque de cancer du sein, de cancer du col de l’utérus, de thrombose (notamment avec les pilules de 3e et 4e générations qui, en plus, sont plus coûteuses !) et d’hypertension.
C’est en 2012 qu’une jeune fille avait porté plainte contre le laboratoire Bayer suite à un AVC provoqué par un contraceptif oral. Depuis, les femmes ayant recours à un contraceptif oral sont en diminution, leur préférant le stérilet ou l’implant.
Moins aptes à déchiffrer les émotions
Les chercheurs de l’Université de Rostock ont étudié 42 femmes prenant la pilule et 53 autres ne la prenant pas à regarder des photos afin d’identifier différentes émotionscomme l’orgueil, le mépris…
Ils se sont aperçus que les femmes sous pilule reconnaissaient 10 % moins les différences d’expressions positives et négatives sur les photos, que les femmes ne la prenant pas.
Ils expliquent cette différence par les variations des niveaux d’œstrogènes et de progestérone. Ces dernières influençant les zones cérébrales associées aux perceptions des émotions.
D’autres études seront nécessaires pour savoir si cette différence de perception est en lien avec la durée d’utilisation et le moment de la prise de la pilule.