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Consentement sexuel des ados : une campagne pour les aider à réfléchir et comprendre

Publié le par Véronique Bertrand

8 % des jeunes filles âgées de 15 à 17 ans ont déjà été confrontées à des rapports sexuels forcés, contre seulement 1 % chez les garçons. D’où l’importance d’une prévention, car ces violences subies ont un impact important sur la santé. C’est pourquoi Santé Publique France lance une campagne intitulée « Ok. Pas OK ».

Le consentement sexuel est une question abordée, à l’école, dans les cours d’éducation à la sexualité, dans 7 animations sur 10. Ainsi, l’âge médian d’entrée dans la sexualité est stable depuis dix ans : il est de 17,6 ans pour les filles et de 17 ans pour les garçons. Les jeunes sont sérieux, dans 85 % des cas ils utilisent des préservatifs.

Rapport souhaité ou non ?

Dans 87,6 % des cas les femmes ont souhaité ce rapport, et 10,7 % ont cédé aux attentes de leur partenaire lors de leur premier rapport. Chez les garçons, 92,8 % l’ont souhaité et 6,9 % ont répondu aux attentes de leur partenaire dès la première fois.

Cependant, il ne faut pas oublier les violences sexuelles. 8 % des jeunes femmes ont été confrontées à des rapports forcés ou à des tentatives de rapport forcés, contre 1 % des garçons.

C’est pourquoi Santé Publique France estime important d’aider les adolescents à réfléchir sur leurs désirs et leurs limites. Pour les aider, une campagne « Ok. Pas ok ». Cette dernière propose 4 podscasts d’une durée de 6 à 8 minutes qui mettent en scène 4 jeunes filles et 1 garçon témoignant de leur expérience. Les situations variées, vécues de manière positive ou négative, illustrent toutes la question du consentement. A la fin de chaque podcast, un message rappelle l’importance de se parler de de s’écouter :  « Dire ce que l’on ressent, demander avant, dire oui, changer d’avis… Dans le sexe, on n’a pas toujours envie de parler ou d’écouter. Mais c’est indispensable pour que ce soit vraiment OK. »