Le confinement, tout le monde trouve ça dur à vivre. Surtout quand il survient du jour au lendemain. Mais on n’a pas tous la même faculté d’adaptation. Et les jeunes de 18 à 30 ans ne le vivent pas très bien. 46 % d’entre eux craignent davantage le confinement pour leur santé mentale que pour leur santé physique et le risque de contracter le virus.
Des coups de blues
72 % d’entre eux affirment avoir des coups de blues, des moments de déprime depuis qu’ils sont confinés. D’ailleurs, la moitié d’entre eux se plaignent de troubles du sommeil et pratiquement un quart ont des crises d’angoisse. L’origine de ces maux ? Le manque de liberté et de vie sociale qu’ils ont de plus en plus de mal à supporter. Fini les apéros dans les bars le soir après le boulot, les soirées entre amis… Pour continuer à avoir un semblant de vie sociale, il ne leur reste plus que la visioconférence et ça ne leur suffit pas ! D’ailleurs, en cette 5e semaine de confinement, un tiers envisage d’enfreindre les règles, tandis que 13 % avouent l’avoir déjà fait ! Leur avenir les inquiète aussi énormément : que ce soit les étudiants ou les jeunes professionnels. Tous se demandent ce que sera le monde d’après ?
Des aliments ‘doudous’ qui peuvent être néfastes
Pour se rassurer pendant cette période de confinement, 42 % consomment davantage de chocolat (gare à la ligne !), mais, plus inquiétant, 18 % disent consommer plus d’alcoolque d’habitude et 14 % fumer davantage. Enfin, comme tout malheur a du bon, les jeunes qui sont retournés vivre chez leurs parents pendant le confinement sont 53 % à céder moins souvent à la junk-food.