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Confinement : il a entraîné une dégradation de l’hygiène corporelle et vestimentaire

Publié le par Véronique Bertrand

Confinés chez eux, les Français ne voient pas tous l’intérêt de se laver tous les jours ni de changer de vêtements. C’est ce que révèle une enquête Ifop pour 24matins.fr

Pour se protéger du coronavirus, on n’arrête pas de marteler qu’il faut respecter certaines règles d’hygiène. Celles-ci représentent un facteur de résilience déterminant pour lutter contre la dissémination du virus. Malgré ces conseils, un certain nombre d’entre nous a déserté la salle de bains et n’ouvre plus son dressing pour se changer quotidiennement.

Qui se lave et qui ne se lave pas tous les jours ?

En janvier 2020, une précédente étude de l’Ifop montrait que 76 % des Français procédaient à une toilette complète tous les jours. Avec le confinement, ils ne sont plus que 67 % ! Les femmes sont toujours plus propres que les hommes : 73 % se douchent tous les jours contre seulement 61 % des hommes. Et si ces derniers sont confinés seuls, ils ne sont plus que 49 % à passer par la case salle de bains quotidiennement.

Sous-vêtements : à quelle fréquence sont-ils changés ?

Là aussi, l’hygiène vestimentaire laisse à désirer. 91 % des femmes changent de culotte tous les jours, mais seulement 68 % d’hommes mettent un slip ou un caleçon propre chaque matin. Autre changement avec le confinement, les femmes abandonnent le port du soutien-gorge : 8 % n’en mettent plus depuis qu’elles sont confinées, elles n’étaient que 3 % avant. Parmi elles, 20 % ont moins de 25 ans.

Une estime de soi en baisse

Le confinement a aussi des répercussions sur notre estime. Alors que 22 % des Françaises se trouvaient belles avant le confinement, depuis elles ne sont plus que 12 %. Ce sont les jeunes qui ont le plus ce ressenti négatif : 26 % chez les 25 - 34 ans et 27 % chez les femmes vivant seules.
Et pour conclure, François Kraus, responsable du pôle genre, sexualité et santé sexuelle dit « Les règles d’hygiène restent avant tout motivées par le degré de sociabilité des gens et la prise en compte du regard d’autrui dans son apparence corporelle. Dès lors qu’il n’y a plus de regard d’autrui, on observe des ruptures dans le respect des pratiques hygiéniques de base. »

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