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Charge mentale : la dessinatrice Emma s'attaque à la contraception

Publié le par Hélène Bour

Connue pour sa BD sur la charge mentale, la dessinatrice Emma a publié ce 15 novembre de nouvelles planches où elle évoque un aspect dont on parle peu en termes de charge mentale des femmes : la contraception. On vous explique.

Penser à lancer une machine, faire la liste de courses, prendre rendez-vous chez le dentiste pour le petit dernier, emmener la grande à son cours de sport… Le quotidien d’une maman est bien souvent rempli de tâches qu’elle effectue seule, et dont elle porte la charge mentale. Car en plus de faire toujours plus de tâches ménagères et familiales que les hommes, les femmes doivent y penser !

Mi-mai 2017, la dessinatrice Emma faisait le buzz sur Facebook avec une BD qui dénonce cette charge mentale, qui reflète le quotidien de nombreuses femmes, et pas uniquement les mères de famille. Ce 15 novembre, elle a abordé une autre thématique, qui demeure encore majoritairement “une affaire de femme” : la contraception.

Dans une série de dessins, elle a mis le doigt sur la charge mentale et financière de la contraception dans le couple. Elle rappelle ainsi que selon l’Ined, 97% des femmes souhaitant éviter une grossesse utilisent une contraception, et pour plus de 70% d’entre elles, il s’agit de contraception féminine, de type pilule, stérilet, patch, implant, etc.

Outre le coût financier et les effets indésirables de ces contraceptifs, les femmes doivent porter en plus leur charge mentale : penser à prendre rendez-vous chez le gynécologue faire renouveler son ordonnance, penser à prendre la pilule chaque jour, prendre une pilule du lendemain en cas d’échec de contraception (retrait raté, préservatif qui craque…).

Pourtant, les hommes pourraient s’impliquer davantage dans cette démarche, avec des tâches simples, par exemple : avoir toujours des préservatifs sur soi, se renseigner sur le prix et les effets secondaires de la contraception sur sa compagne, mettre une sonnerie sur son téléphone pour y penser aussi, partager le coût, voire se rendre avec sa compagne chez le gynécologue… Sans parler de militer pour la mise en place d’une contraception masculine digne de ce nom, ou de la vasectomie pour les plus courageux.

Source : Facebook

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