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Chagrin d’amour : une jeune femme se retrouve à l’hôpital avec le “syndrome du cœur brisé”

Publié le par Véronique Bertrand

En apprenant que son petit ami la trompait, une jeune femme en a eu le cœur brisé, pour de vrai ! Une pathologie cardiaque qui peut avoir de graves conséquences… Récit.

Une rupture amoureuse peut parfois avoir de graves conséquences : elle peut provoquer le syndrome de Tako-tsubo, encore appelé “syndrome du cœur brisé” ou cardiomyopathie de stress.

Quels symptômes ?

Le syndrome du cœur brisé se caractérise par un essoufflement, une douleur thoracique prolongée pouvant irradier dans le bras, la mâchoire, faisant penser à un infarctus, des palpitations, une perte de connaissance, un malaise vagal.

Un trop grand stress émotionnel

Leslie-Anne, en apprenant que son petit ami la trompait, a eu un tel stress émotionnel que ce dernier a perturbé le fonctionnement de son cœur. Elle a été hospitalisée. Le médecin l’a équipée d’un moniteur cardiaque et elle doit prendre des médicaments contre l’hypertension et faire surveiller régulièrement son cœur par un cardiologue. Depuis cette rupture, Leslie-Anne a avoué avoir peur de s’engager dans une nouvelle relation amoureuse : « Il y a des gens qui veulent être en couple avec moi, mais j’ai peur d’être en couple avec qui que ce soit. »

Plus de femmes que d’hommes

Le syndrome du cœur brisé est une pathologie rare : environ 1 200 cas par an en France. Elle touche 9 femmes pour 1 homme. Il y a plusieurs raisons à cela : les femmes sont plus anxieuses, elles supportent davantage de charge mentale, elles sont plus sensibles aux effets des hormones du stress et leurs artères “spasment” plus facilement.

Pour limiter les risques, il est indispensable de prendre soin de son couple… et de son cœur ! Comment ? En s’octroyant une sieste quotidienne de 15 à 20 minutes, en mangeant équilibré : des fruits, des légumes, du poisson, de la volaille et en évitant les produits sucrés et salés, le café, le thé, l’alcool. Et si l'on ressent trop d'anxiété, consulter un psychologue ou en parler à son médecin.