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« C’est juste de l'obligation » : les larmes déchirantes d'une enseignante obligée de travailler à 300 km de chez elle

Publié le par Jérémy Puech

Ce dimanche 28 janvier, dans un nouveau numéro de l’émission Zone interdite qui s'intéressait à « la France qui travaille mais qui galère », une enseignante a livré un témoignage poignant.

« Je pars avec pas du tout d'envie, c'est juste de l'obligation. C'est irréel ». Vanessa est enseignante et maman de deux enfants, Quentin âgé 9 ans et Ludivine de 13 ans. Ce dimanche 28 janvier, elle s’est confiée aux caméras de l’émission Zone interdite, qui mettait en lumière ces travailleurs de l’ombre qui vivent un cauchemar. Car ce mot, pour Vanessa, n’est pas galvaudé. Enseignante titulaire vivant en Alsace, la mère de famille a eu la très désagréable surprise de découvrir l’an dernier qu'elle allait être mutée à Thonon, dans l'académie de Grenoble, une ville située.... à plus de 300 kilomètres de son domicile !

Elle ne voit pas sa famille de la semaine

Une décision que Vanessa a, dans un premier temps, contesté auprès de l’Education nationale, qui lui a répondu par la négative, au risque qu’elle soit obligée de démissionner et ainsi perdre son statut de titulaire. Depuis la rentrée dernière, elle s'est donc, malgré elle, éloignée de ses enfants et de son mari, qu’elle quitte pour la semaine. L’idée de déménager lui a bien effleuré l’esprit mais « partir dans une autre région, loin des grands-parents et des copains, ça aurait été trop dur », assure-t-elle au journaliste de M6. Chaque début de semaine donc, Vanessa quitte son foyer à contre-cœur le lundi matin, à 4 heures, alors que les enfants dorment encore. Son mari, lui, se réveille et la réconforte mais Vanessa ne peut s’empêcher, devant les caméras, de fondre en larmes.

Obligée de louer un Airbnb

Pour son trajet, la maman doit traverser la Suisse pour gagner du temps même si la route est longue, très longue même, à trois heures de route de chez elle.  Et le comble de cette situation est que pour se loger, l'enseignante doit louer un Airbnb pour lequel elle ne peut pas dépenser plus de 350 euros par mois, son salaire mensuel étant de 2000 euros. « Mais entre l'essence pour les trajets et le logement à Thonon, au total, c'est près de la moitié de son salaire qui est englouti, rien que pour aller travailler. » Dépitée, Vanessa conclut :  Normalement, on travaille pour gagner un salaire et là, devoir faire l'inverse, c'est déjà très compliqué... »

Oui
il y a 3 mois
Évidemment que oui. Laissez un enfant passer quand il n'a pas les base va le mettre en échec complet, mais risque aussi de mettre la classe en échec. ...
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Lire 39 arguments Oui
Photo de profil de Caro Jack
22 points
Non
il y a 1 mois
​ il faut préciser l'âge mais en maternelle et en primaire à moins d'avoir de très lourds et très sévère problème je trouve qu'il vaut mieux passer et...
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