Dhalan avait 16 ans. Il souffrait de leucodystrophie, une maladie génétique héréditaire, neurodégénérative qui entraîne des troubles de la motricité, des troubles du comportement, de l’anxiété chronique, des crises d’épilepsie, une atrophie optique… L’adolescent vivait en semi-internat, dans un établissement médico-social situé à Argelès-sur-Mer.
Des soins adaptés
Les parents de Dhalan avaient fait ce choix afin que leur enfant puisse bénéficier de soins d’apprentissage, qu’il ait une certaine indépendance et surtout qu’il puisse se socialiser un peu.
Un voyage en avion
Les parents de Dhalan sont dans l’avion lorsque le directeur de l’institut d’éducation motrice Galaxie essaie de les joindre par téléphone. Mais la communication ne passe pas. Le directeur ne rappelle pas ultérieurement. Il se contente de laisser sur le répondeur des parents le message : « Dhalan est décédé ».
Un choc à l’atterrissage
Une fois à destination, les parents de Dhalan découvrent le message sur leur répondeur et sont, bien sûr, sous le choc. D’autant plus par la méthode employée par le directeur de l’établissement. Ils expliquent à France Live : « Nous avons demandé à accéder au dossier médical de notre fils, ce à quoi nous avons droit à tout moment. Nous avons mis trois jours à l’obtenir. On voulait juste comprendre de quoi notre fils était décédé. On a été laissés dans l’incompréhension la plus totale. Idem pour les relevés de ses prises de médicaments. » D’autant qu’avant leur départ, leur fils allait plutôt bien.
L’incompréhension du directeur
De son côté, le directeur de l’établissement, contacté par Actu.fr a répondu : « J’ai tenté de joindre les membres de la famille durant toute la journée. Personne ne répondait. J’ai même mis mon téléphone en charge à trois reprises. On a du mal à comprendre ces accusations, cette haine et ces insultes à mon égard. Car je suis visé personnellement. Nous avons agi avec professionnalisme et respect, compte tenu de la situation. Nous avons été à l’écoute de la famille. »
Des plaintes d’autres familles
Face à ce qu’ils ont vécu, les parents de Dhalan dénoncent une maltraitance morale. Ils disent qu’ils ne sont pas les seuls à avoir été maltraités ainsi : « J’ai reçu beaucoup de messages de familles qui se plaignent des relations humaines avec la direction. Le mépris, le manque d’empathie, c’est remonté plusieurs fois à nos oreilles. » Les parents de Dhalan sont également indignés du fait que la direction de l’établissement leur a demandé rapidement de venir récupérer les affaires de leur fils. Pour eux, ils estiment que : « De toute évidence, la seule préoccupation du directeur était de pouvoir libérer une chambre. »
Dans des moments aussi dramatiques, la souffrance est inconsolable.
