Serait-on en train de franchir une nouvelle étape dans l'évolution biologique ? Alors que la PMA est de plus en plus répandue et permet aux couples souffrant d'infertilités de construire une famille par le biais d'une insémination artificielle, la GPA continue d'émerger, quant à elle, dans plusieurs pays.
Le choix de l'embryon déterminant
Outre-Atlantique, une pratique pourrait devenir monnaie courante et dépasser tout ce qu'on imaginait réalisable par les scientifiques... En effet, Franceinfo révèle que des Américains dit "pro-natalistes" ont recours à la science pour définir l'enfant parfait. "Et si avant la naissance, il était possible de choisir la couleur des yeux, le type de cheveux ou encore les traits de personnalité des futurs enfants ?", s'interrogent nos confrères, avant de relater que cette hypothèse pourrait bientôt être de l'ordre du réel. Certains couples font "appel à la science pour analyser et choisir les meilleurs embryons pour de meilleurs enfants", indique-t-on, tout en insistant sur le fait que le phénomène prend véritablement de l'ampleur au pays de l'oncle Sam. Impensable ? Rappelons que certains chercheurs seraient parvenus à obtenir des embryons humains synthétiques plus tôt cette année !
"Une analyse des embryons avant la fécondation".
Un exemple concret est détaillé et concerne la famille Collins qui a opté pour une fécondation in vitro pour ses deux dernières filles. "Pour multiplier leur chance d'avoir un enfant en bonne santé, le couple a demandé à un laboratoire une analyse des embryons avant la fécondation". Après avoir fait le tri entre ceux ayant le moins de chances d'être confrontés à la maladie, la mère de famille a sollicité un second laboratoire pour lui demander d’analyser les embryons sur"d'autres risques", "mentaux cette fois-ci", "pour être sûr de sélectionner l'embryon le plus performant", dit-on, tout en craignant l'avènement d'une nouvelle forme d'eugénisme. À quoi peut-on s'attendre ensuite ?
En France, la loi l'interdit
En France, lors de la dernière élection présidentielle, Emmanuel Macron avait rappelé que cette pratique était pour lui une ligne rouge qu'il ne comptait pas franchir. Élisabeth Borne a d'ailleurs confirmé ce mois-ci que la législation ne changerait pas de sitôt. Ce qui n'empêche pas des citoyens français désireux d'enfanter de se mettre en lien avec des associations et des laboratoires d'autres pays, pour trouver les donneurs et la mère porteuse qui leur offriraient le petit garçon ou la petite fille tant désiré.
