Les chercheurs du Roswell Park Cancer Institute de New-York, aux Etats-Unis, ont identifié un nouveau gène de risque du cancer de l’ovaire. Ce gène proviendrait du chromosome X transmis par le père.
Les chercheurs ont étudié, pendant 35 ans, 50 000 participants et 5 600 cancers dans 2 600 familles.
Un cancer provenant de la grand-mère paternelle
Les chercheurs ont étudié tout particulièrement les taux de cancers chez les femmes dont la grand-mère paternelle en avait eu un. On constate, chez ces femmes, un taux de cancer de l’ovaire de 28 %, alors qu’il n’est que de 14 % lorsqu’il s’agit de la grand-mère maternelle qui a eu un cancer de l’ovaire. Il y a donc deux fois plus de cancers de l’ovaire lorsque la grand-mère paternelle a été touchée. De plus, ils surviennent à un âge plus précoce.
De leur côté, les pères dont les mères ont un cancer de l’ovaire ont plus de risques de souffrir d’un cancer de la prostate.
Si l’on savait déjà que les pères pouvaient transmettre des gènes de cancer à leurs filles, ce nouveau gène impliqué dans le cancer de l’ovaire est une découverte qui va permettre d’avancer dans la détection de ce cancer, souvent diagnostiqué tardivement.