Si la rentrée scolaire se passe généralement bien pour les enfants, certains en ont des souvenirs plus douloureux. C’est le cas notamment de Calogero. Le chanteur s’apprête à devenir acteur le mardi 12 septembre sur M6. Dans Respire, il incarne un professeur bouleversé par un élève harcelé. Calogero a ainsi confié ses souvenirs de l’école à nos confrères de Télé 7 Jours. Il se souvient : « De mon premier jour en CP, j’ai un souvenir extrêmement traumatisant. J’ai pris une paire de claques de la part de l’institutrice parce que je ne mettais pas les points sur les i. »
Calogero voit dans ce souvenir de son premier jour d’école une possible raison de son échec scolaire : « C’est ce qui explique, peut-être, que j’ai été en échec tout le restant de ma scolarité. Mon père était souvent convoqué. Il faut préciser que j’ai fréquenté un collège difficile, à Echirolles, en Isère. » Le chanteur poursuit : « Les conditions étaient très particulières. La violence ne venait pas des professeurs qui, à l’époque, pouvaient la pratiquer, mais des élèves. Je l’ai subie deux ou trois fois… »
Calogero se confie sur son échec scolaire
Calogero fait le parallèle avec la situation actuelle à l’école : « Aujourd’hui, je pense que les enseignants sont démunis face à certains élèves qui pensent que tout leur est permis. De mon temps, il y avait du harcèlement, des bagarres et de l’agressivité, mais quand un professeur haussait le ton, c’était terminé. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. »
Pour autant, Calogero se souvient aussi de certains enseignants qui ont changé son parcours de manière positive et notamment son instituteur de CM1. En plein décrochage scolaire, cet instituteur a aidé Calogero à tenir bon, le marquant définitivement dans sa manière d’enseigner. Commentaires sur l’actualité, chansons en classe… Des souvenirs qui résonnent encore chez l’artiste. Aujourd’hui père de quatre enfants, c’est différemment que Calogero voit l’école et l’apprentissage. Il confie à nos confrères « avoir tout fait » pour que ses enfants aillent dans des « écoles bien meilleures » que celles qu’il a pu fréquenter. Et il n’a pas hésité à évoquer avec eux son passé et ses difficultés : « Je ne leur ai pas caché mon passé scolaire, que je n’en foutais pas une. Je leur dois la vérité. »
