Sur chaque cahier figure la mention « pour garçon » ou « pour fille », ce qui donne déjà le ton et laisse à réfléchir. Une jeune maman bloggeuse tombée par hasard sur ces cahiers d’activités des éditions Magnard se dit « choquée » dans un post publié sur son blog « ».« Comme par hasard, les filles ont droit aux princesses, danseuses et autres fées et licornes. Pour les garçons, c’est chevaliers, pirates et dinosaures », commente-t-elle au sujet des couvertures des cahiers. Son constat se vérifie même à l’intérieur de chacun d’entre eux. Par exemple, dans les cahiers destinés aux filles, l’Asie est représentée en rose, un petit panda tout mignon est placé au centre de la carte. En revanche, dans les cahiers pour garçon, le continent prend des allures plus viriles. Il n’est bien sûr pas rose mais vert, et les informations sur le continent sont bien plus présentes. « Je déteste l’idée qu’on propose des activités spécifiques pour les garçons ou pour les filles, qu’on ne puisse pas imaginer qu’ils puissent s’intéresser à tout ! », enrage la jeune maman, contactée par BuzzFeed France. Il faut dire que le Commissariat général à la stratégie et à la prospective en est venu au même constat dans un publié en janvier 2014 : « Les livres, les manuels mais aussi les programmes scolaires restent fortement prisonniers des stéréotypes de genre. Les mises en scène de la place des filles et des garçons, des femmes et des hommes dans la société restent normées et traditionnelles ». Le marketing genré a encore de beaux jours devant lui…
Les cartes d'Asie en question
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