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Blessée par son soutien-gorge, elle termine dans le coma

Publié le par Arthur Blanquet

Une Britannique de 53 ans a été plongée dans le coma pendant plusieurs jours, à cause d’une blessure causée par les armatures de son soutien-gorge.

Sylvia Halcrow a vécu un véritable enfer… En mai 2022, cette Britannique de 53 ans est victime d’une petite égratignure causée par les armatures de son soutien gorge. Quelques jours plus tard, cette blessure, qu’elle pensait anodine, se transforme en « abcès douloureux » sous son sein droit, comme elle l’a récemment raconté au Mirror.

Sylvia se rend alors chez son médecin qui lui prescrit des antibiotiques. Malheureusement, la douleur ne disparaît pas. Pire encore, elle s’accentue. « Je savais juste que quelque chose n’allait pas », explique la cinquantenaire qui décide de se rendre aux urgences. « Quand je suis arrivée, l’infirmière m’a regardé et m’a précipitée à l’intérieur. J’avais le visage totalement gris. C’était vraiment effrayant », raconte la Britannique qui n’est qu’au début de ses peines…

Victime d’une infection bactérienne rare

Hospitalisée, Sylvia reçoit la visite de plusieurs médecins qui lui prescrivent différents médicaments, sans jamais parvenir à régler son problème. Finalement, on diagnostique à la Britannique une infection bactérienne rare et dangereuse, appelée fasciite nécrosante, aussi connue sous le nom de « maladie dévoreuse de chair ». Cette dernière affecte les tissus sous la peau ainsi que les muscles et organes environnants.

Sylvia est alors placée dans un coma artificiel afin qu’on puisse l’opérer : « Ils m’ont mise dans un coma artificiel, et j’ai subi deux opérations pour retirer la bactérie mangeuse de chair. Avec le recul, je suis contente d’avoir été inconsciente car je pense que j’aurais vraiment été traumatisée ». Après huit jours de coma, la Britannique se réveille. Elle patiente encore trois semaines à l’hôpital avant de pouvoir rentrer chez elle.

Sylvia a abandonné les soutiens-gorge avec armatures

Depuis qu’elle a vécu ce cauchemar, Sylvia a changé ses habitudes et a notamment abandonné les soutiens-gorges avec armature. La Britannique conserve une cicatrice de plusieurs centimètres sous son sein droit, souvenir de cette terrible mésaventure. « Je ne me sens pas toujours au mieux maintenant dans certains vêtements mais l’essentiel est que je sois en vie et ici pour raconter l’histoire », explique cette miraculée.

 

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