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Bisphénol B : ce cousin du BPA, lui aussi un perturbateur endocrinien nocif pour l’environnement ?

Publié le par Véronique Bertrand

Le bisphénol A est interdit, en France, dans les biberons et les emballages plastiques, car c’est un perturbateur endocrinien. Aujourd’hui se pose le problème du bisphénol B, utilisé en remplacement dans certains pays hors Union européenne.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) vient d’alerter, par un communiqué, sur les dangers du bisphénol B. Elle souhaite identifier cette substance comme “extrêmement préoccupante” pour que les industriels européens ne l’utilisent pas. L’ANSES voudrait également obliger les importateurs qui y ont recours à déclarer sa présence au-delà du seuil de 0,1% dans les produits.

Le bisphénol B, c’est quoi ?

C’est une substance chimique de synthèse de la même famille que le bisphénol A, le bisphénol S… Sa structure est proche du bisphénol A, interdit, depuis 2012 dans les biberons en France et les emballages plastiques.

L’Anses estime que le bisphénol B est un perturbateur endocrinien, au même titre que le bisphénol A, car il augmente la production d’œstrogènes, il réduit la production de spermatozoïdes. Il peut donc avoir de graves répercussions sur la santé des êtres humains.

Bisphénol B : où se cache-t-il ?

Le bisphénol B est présent dans de nombreux produits : les emballages alimentaires bien sûr, mais également les papiers thermiques, les vernis, les peintures, les équipements électroniques…

Par sécurité, pour tout ce qui est alimentaire, mieux vaut utiliser des récipients en verre.

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