Une question de méthode. Si les candidats s’étonnent de ne pas avoir obtenu le résultat attendu lors d’un examen, il reste une solution limpide : la réclamation.
Réclamation et consultation de la copie
Le site officiel de l’Éducation nationale n’en fait pas mystère : il est tout à fait possible « si vous êtes mécontents » de formuler une demande pour consulter la copie d’examen. Et aboutir à ce qui motive les plus déçus : initier une réclamation. Avec un taux de réussite au bac de près de 91% pour cette édition 2023, ce type de demande pourrait se faire moins fréquemment. Néanmoins, pour ceux qui l’envisagent (candidats majeurs ou représentants légaux pour les mineurs), la requête passe par le même point de départ : la copie. C’est auprès du centre d’examen qu’il faut se rapprocher, avec une missive écrite et dans un délai d’un an après l’examen. Le candidat ou la candidate a ainsi la possibilité de se rendre sur place pour retrouver son devoir décacheté. Il faut alors ouvrir l’oeil pour chercher l’erreur.
Recours gracieux
Il arrive dans quelques cas que la note indiquée sur la copie ait été mal retranscrite numériquement et qu’un 17 se soit changé en 7, par exemple. Tout aussi rare, une erreur peut se glisser dans le décompte des points. Dans cette hypothèse, il est possible d’effectuer un recours gracieux auprès du rectorat ou de la La Maison des examens (SIEC) pour les candidats ayant planché en Île-de-France. Quand la situation est avérée, le résultat peut ainsi être modifié.
Les anomalies peuvent mener jusqu’au tribunal administratif
Autre cas de figure : les anomalies. Les accidents arrivent toujours et les candidats au baccalauréat ou au brevet ratent parfois leur Jour J, obtenant des notes qui dépareillent grandement avec celles obtenues au cours de l’année. Dans cette situation, impossible de demander une deuxième correction. Le quotidien Le Parisien rappelle que, dans cette situation, il reste des autorités de recours : Médiateur de l’Éducation nationale et le Enseignement supérieur ou, ultime manoeuvre, le tribunal administratif. La démarche est cependant hasardeuse, même si aucune statistique n’est établie. Citée par le même journal, la SIEC insiste sur son rôle d’apaisement : « Les contestations qui prennent des formes très diverses sont toujours étudiées afin de lever toute ambiguïté dans l’esprit des candidats quant à d’éventuelles appréciations erronées des correcteurs. » Une explication salvatrice pour surmonter la déception et viser une réussite future.