Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

Ayem Nour : le Maroc ouvre une instruction pour « enlèvement d'enfant »

Publié le par Jérémy Puech

Désormais en France, Ayem Nour est accusée par son ex-compagnon, l’homme d’affaires Vincent Miclet, d’avoir « enlevé » leurs fils de 7 ans. La justice marocaine, où résidaient la mère et l’enfant, a décidé d‘ouvrir une instruction.

Plus les mois passent et plus la situation devient extrêmement tendue. Depuis plusieurs mois, Ayem Nour, ex-star de téléréalité révélée par l’émission Secret Story, et Vincent Miclet, un homme d’affaires vivent au Maroc, se livrent une bataille judiciaire féroce pour la garde de leur fils, Ayvin, âgé de 7 ans. Une nouvelle étape a été franchie comme le révèle, ce 21 octobre, Le Parisien. La mère du petit garçon est en effet accusée par son ancien compagnon d’avoir enlevé leur fils en rejoignant la France avec le petit garçon depuis le Maroc, grâce à un laissez-passer délivré par le consulat français, dont la légalité est contestée par l’avocate de Vincent Miclet.

La contre-attaque de Vincent Miclet

Jointe par Le Parisien, maître Caroline Wasserman, explique : « Cette exfiltration a été opérée par sa mère avec l’aide du consulat général de France en dépit de nombreuses décisions de justice marocaines, consulat qui a cru pouvoir délivrer un laissez-passer dans des conditions problématiques puisque ne répondant pas du tout aux exigences du décret du 30 décembre 2004 relatif aux attributions des chefs de poste consulaire en matière de titres de voyage ». Pourtant, comme l’a constaté le quotidien, le consul de France à Marrakech, Stéphane Baumgarth, avait clairement indiqué dans un mail en date du 9 décembre 2022 qu’il ne délivrerait jamais un tel document de voyage.

Pour justifier sa décision, le consul de France a répondu par courrier à Vincent Miclet et son avocate : « Ce laissez-passer a été délivré à l’enfant par nos services, en considération de son intérêt supérieur à rejoindre sa résidence habituelle, fixée au domicile de sa mère, conformément à l’arrêt n°22/37 de la Cour d’appel de Paris du 15 février 2022, la responsabilité de l’administration consulaire étant de permettre l’exécution de cet arrêt ». Quoi qu’il en soit, la justice marocaine a bien ouvert une instruction contre Ayem Nour pour « enlèvement d’enfant » selon Le Parisien et un procès devrait avoir lieu dans les mois à venir.

Ayen Nour et Vincent Miclet s’écharpent sur Instagram

Si l’affaire prend une telle tournure, c’est peut-être aussi par ce que les deux parents n’ont pas hésité à exposer leurs déboires sur les réseaux sociaux, exacerbant probablement les ressentiments. Ainsi, le 10 septembre, Ayem Nour, une fois rentrée en France avec son fils, avait publié un long message : « L’amour de ma vie, mon fils, Ayvin et moi-même sommes enfin rentrés en France. Le soulagement est indescriptible, la joie est immense. Des batailles, j’en ai connues. J’en ai menées. Mais celle-ci est de loin la plus grande et la plus impressionnante qu’il m’a été donnée d’affronter : me battre contre la « toute-puissance » pour le bien-être et l’équilibre de mon fils (...) Merci à ma famille, mes amis, mon entourage si précieux qui a su me donner la force et l’amour nécessaire. Un merci tout particulier à celle qui m’a portée 9 mois dans son ventre et bien plus encore. Maman, tu es ma reine. Merci à ma France au Maroc et à toutes les institutions. » Il y a deux semaines, c’est Vincent Miclet qui lui répondait, toujours sur Instagram : « Nous sommes tous responsables de notre destin, inutile de pleurer et de se plaindre car chaque action a une conséquence. Enlever un enfant qui était depuis quelques mois sous ma responsabilité, et avec un équilibre familiale avéré, pour le déscolariser, le désociabiliser et le faire vivre comme un sans-domicile-fixe, en changeant de lieu de vie chaque jour, et errer dans des soirées à Marrakech, je ne pense pas qu’on puisse parler de bonne éducation ou de bonne mère... (...) ». On connait désormais la suite.

Oui
il y a 3 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
Lire plus
Lire 42 arguments Oui
Non
il y a 1 mois
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
Lire plus
Lire 8 arguments Non

Sujets associés