Plusieurs Etats des Etats-Unis ont adopté des lois très restrictives concernant l’avortement, et le président Donald Trump ne cache pas qu’il est « pro-vie » et qu’il n’accepte l’avortement qu’exceptionnellement, notamment en cas de viol, d’inceste ou de danger de mort de la future mère.
Le sujet de l’avortement sera d’ailleurs au cœur de la campagne électorale de 2020.
L’avortement est au mieux un cauchemar
Il y a deux ans, lors d’un tournage, Mila Jovovich a subi un avortement en urgence alors qu’elle était enceinte de quatre mois et demi. Sur son compte Instagram, elle ose enfin en parler : « L’accouchement a commencé de manière prématurée et j’ai dû rester éveillée durant toute l’opération. Cela a été une des expériences les plus horrifiques de ma vie. J’en fais toujours des cauchemars. J’étais seule et sans défense. Quand je pense que les femmes peuvent subir des avortements dans des conditions pires que les miennes à cause de nouvelles régulations, j’en ai mal à l’estomac. «
Avorter n’est pas une partie de plaisir. On peut être contre mais ne pas juger les femmes qui y ont recours et tout faire pour que cela se passe dans les meilleures conditions sanitaires, car de toute façon, ces femmes n’oublieront jamais ce qu’elles ont vécu.
Mila Jovovich se rappelle avoir été dépressiveaprès son avortement, mais avoir pris sur elle pour faire bonne figure auprès de ses deux enfants.