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Avoir une fille ou un garçon : et si notre cerveau vieillissait différemment ?

Publié le par Marion Bellal

Une étude, menée aux États-Unis, auprès de plus de 13 000 parents, révèle que notre cerveau pourrait vieillir différemment en fonction du sexe de notre enfant ! Explications. 

Des chercheurs de l'université Charles de Prague (République tchèque) et de l'université Columbia à New York (États-Unis) ont suivi pendant 14 ans plus de 13 200 parents. Chacun a dû se soumettre à des tests cognitifs réguliers, afin de suivre l'évolution de leurs capacités mentales, de leur mémoire, de leur temps de concentration... Les résultats de leur étude ont été publiés le 26 octobre 2022 dans leJournal of Psychiatric Research et ils notent une différence significative entre les parents qui ont des fils et ceux qui ont des filles.

Avoir un garçon : une mauvaise nouvelle pour notre cerveau ?

Sila vitesse de détérioration mentale est similaire pour les pères et les mères, le sexe des enfants influencerait, quant à lui, le vieillissement du cerveau des parents participant à l'étude. Les parents ayant au moins un fils semblent, en effet, avoir perdu plus rapidement leurs capacités cognitives que ceux qui ont au moins une fille. De même, les parents ayant plusieurs fils et aucune fille ont subi le même phénomène, en comparaison avec ceux ayant plusieurs filles et aucun fils.

Les chercheurs et chercheuses à l'origine de l'étude assurent avoir pris en considération les nombreux facteurs sociodémographiques et sanitaires. Si les causes de ce vieillissement plus rapide de notre cerveau en fonction du sexe de notre enfant n'ont pas été approfondies, les universitaires suggèrent que l'une des raisons pourrait être le fait que les filles soient, plus souvent que les fils, la source d'un soutien social et sanitaire pour leurs parents. Ils renvoient également à de précédentes études ayant démontré que les parents de filles sont moins susceptibles de boire de l'alcool, de fumer ou de consommer d'autres drogues. D'autres recherches ont également mis en corrélation le poids d'une maman après son accouchement avec le sexe de son enfant : en moyenne, les mères de garçons seraient plus susceptibles de rencontrer plus de problèmes liés à leur poids, plus longtemps après leur grossesse.

À noter que les enfants biologiques, mais aussi adoptés et les beaux-enfants, des adultes participant à l'étude ont été pris en compte.