Les parents d’enfants autistes le savent bien, c’est souvent “la croix et la bannière” pour scolariser ces enfants “à part”, que le système éducatif classique peine à encadrer.
En Haute-Vienne, la famille de Gwenola Leperoux, arrivée il y a peu dans la région, était à la recherche d’une école ou d’une place en Institut médico-éducatif (IME) pour son fils Nathan, 7 ans, diagnostiqué autiste avant ses 3 ans.
“Il s’agit d’un enfant, et pas d’un numéro de dossier”, rappelle la mère du petit Nathan, usée par les démarches administratives infructueuses. A moins de deux mois de la rentrée scolaire, Gwenola n’a toujours pas trouvé d’IME susceptible d’accueillir son fils, du fait d’un imbroglio administratif, comme le déplorent nos confrères de France 3. Car comme cette famille n’est pas originaire de la Haute-Vienne, sa notification de la Maison Départemental des Personnes Handicapées (MDPH) pour obtenir une place en IME, provient de la Gironde. Bien que la maman affirme que cette notification est valable partout en France jusqu’en 2023, l’administration ne l’entend pas de cette oreille.
Une solution provisoire et imparfaite a été trouvée en attendant que les choses se débloquent : le petit Nathan, 7 ans, bénéficiera de 3 heures par semaine de scolarisation en classe ULIS, Unités Localisées pour l'Inclusion Scolaire, des dispositifs ouverts pour la scolarité des élèves en situation de handicap. Mais avec si peu de temps dans cette classe, pas sûr que le petit Nathan progresse suffisamment, tant au niveau scolaire que social. Sa maman a dû démissionner pour s’occuper de lui et de ses deux sœurs, tandis que son papa ne travaille plus que 4h par jour de 16 à 20h, pour aider à l’organisation familiale.
Source : France 3
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