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Attention, il est toujours possible d’acheter des siphons culinaires dangereux

Publié le par Alexandra Bresson

Les siphons culinaires à usage ménager ont été impliqués depuis 2010 dans de nombreux accidents, parfois graves. C'est pourquoi la Répression des Fraudes recommande aux utilisateurs de ce produit, quelle que soit la date d’achat, de vérifier que ce dernier n’est pas concerné par un rappel et, en cas de doute, de se rapprocher du vendeur.

C'est un objet du quotidien qui peut représenter un grand danger, aussi bien pour les adultes que pour les enfants. Depuis 2010, plusieurs modèles de siphons culinaires (appelés également siphons à crème ou à chantilly) ont causé des accidents domestiques graves dus à leur explosion, soit lors de la première utilisation, soit après plusieurs années d’utilisation. L’explosion du siphon propulse en effet des éclats à grande vitesse pouvant occasionner des blessures notamment aux mains, au thorax ou au visage. En juin dernier notamment, la mort d'une jeune femme à la suite de cet événement : l’appareil l’a violemment percutée à la poitrine, provoquant un arrêt cardiaque.

Ce qu'il faut faire avant tout achat

A l'occasion des fêtes de fin d'année, la Répression des fraudes (DGCCRF) de se montrer très vigilants. Ces derniers sont ainsi invités à s’assurer que les siphons culinaires qu’ils détiennent n’ont pas fait l’objet d’un rappel ou d’un retrait du marché. « Dans la grande majorité de ces accidents, les appareils défectueux sont constitués d’une tête en plastique et d’un corps en aluminium et ont été achetés entre 2010 et 2013 », précise-t-elle. De même, malgré des contrôles réguliers, il est toujours possible d’acheter des siphons culinaires potentiellement dangereux, « notamment sur des sites de mise en relation et de places de marché ouverts aux particuliers ».

C'est pourquoi il convient avant tout achat de vérifier que le produit ne figure pasqui font l’objet d’un rappel. En cas d’information insuffisante, la DGCCRF recommande « de ne pas acheter, ni d’utiliser, un appareil dont la tête serait en matière plastique, même en l’absence de dysfonctionnement lors des utilisations précédentes. » Cette dernière incite par ailleurs les consommateurs à ne pas utiliser des produits dont ils n’auraient pas la certitude « du parfait état » ou qui présenteraient « des signes de vieillissement ». Une nouvelle enquête sera menée en 2018, les dernières ayant déjà conduit à l'identification de 200 000 produits défectueux. Les personnes qui les détenaient ont été invitées à les rapporter au vendeur.