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Atteinte du syndrome de Münchausen, elle empoisonne volontairement son enfant

Publié le par Véronique Bertrand

Cette mère mentait sur l’état de santé de son fils pour qu’il reçoive des soins. Une pathologie psychiatrique connue sous le nom de “syndrome de Münchausen par procuration”. Heureusement, le petit garçon a été sauvé à temps.

Kristy Schneider, une Américaine vivant dans l’Arkansas, est la mère adoptive du petit Louis. Pendant deux ans, entre 2017 et 2019, son fils a reçu des soins et a même été hospitalisé alors qu’il n’était pas malade. 

Une maladie rare imaginaire

Pendant des années, la mère de Louis a communiqué de fausses informations concernant l’état de santé de son fils, et a réussi à persuader le corps médical que son enfant souffrait d’une maladie rare, responsable de son retard de développement. Pour cela, elle est même allée jusqu’à se documenter pour être plus crédible.

« Une fin de vie ratée »

L’enfant a même été hospitalisé pour être accompagné, alors que les médecins le pensaient en fin de vie. Mais son état de santé s’est alors amélioré. Ses parents auraient dû être ravis de cette bonne nouvelle, mais il n’en était rien. Sa mère a alors même dit : « Il a loupé sa mort ! ». Ses propos, entendus par les médecins, ont mené à l’ouverture d’une enquête. L’enfant a été retiré de sa famille.

Qu’est-ce que le “syndrome de Münchausen par procuration” ?

La Société française de Médecine d’urgence décrit le syndrome de Münchausen par procuration comme : « un trouble factice simulé et/ou induit par un parent. L’enfant est présenté de façon répétitive et persistante pour des soins médicaux qui conduisent à des examens médicaux et des explorations médico-chirurgicales multiples et répétées. Classiquement, les symptômes régressent lorsque l’enfant est séparé du parent responsable. Le parent en question est généralement la mère. Elle est souvent au foyer. Elle n’est pas atteinte d’un trouble psychiatrique spécifiquement identifié, mais présente un insatiable appétit de contacts médicaux. La motivation est d’endosser le rôle de malade par procuration. »