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Après-confinement : comment rester zen avec la sophrologie

Publié le par Véronique Bertrand

A J - 4 de la fin du confinement, nous sommes à la fois contents de pouvoir reprendre des activités ‘presque normales’ et, à la fois, inquiets, après être restés entre quatre murs pendant deux mois. Pour rester zen, Clémentine Joachim, sophrologue*, vous propose “l’Exercice du cou”.

Le déconfinement tant attendu peut finalement être inquiétant. Comment va se passer le retour à la réalité, qui n’est plus le monde d’avant le Covid-19 ? Comment allons-nous nous adapter à un rythme, une vie qui seront, malgré tout, différents de ce que nous avons connu jusque-là ? Comment gérer ce mélange d’excitation, ce sentiment de liberté retrouvée, et en même temps, ce fond d’inquiétude qui demeure en nous ?

 

« L’Exercice du cou va aider à programmer le calme et la maîtrise face à une situation encore un peu floue », explique Clémentine Joachim, sophrologue.

Exercice du cou : comment s’installer ?

On se place debout ou assis, avec le dos droit, les bras et les épaules relâchées, et on ferme les yeux.

Le déroulé de l’exercice

« Le premier enchaînement consiste à dire ‘non’ à l’inquiétude, au stress, à la peur », précise la sophrologue.

- On inspire par le nez.
- On bloque sa respiration, et on tourne doucement la tête de droite à gauche comme si on disait ‘non’. Non à l’inquiétude du lendemain, à la peur, au stress. On associe ses gestes à ses pensées.
- On souffle par la bouche en ramenant tête droite, dans l’axe de la colonne vertébrale.
- On reprend une respiration naturelle et on accueille ses sensations. On sent peut-être le relâchement de la nuque, du cou. On prend conscience de la souplesse de son cou.
On recommence 2 fois en donnant toujours plus de sens à ses mouvements. Puis on prend le temps d’observer ses ressentis, de sentir sa nuque, son cou, se délasser de plus en plus. Et on prend conscience de l’harmonie qui s’installe entre son corps et son mental. On laisse le relâchement et la souplesse de son cou se diffuser dans le mental et venir l’apaiser. On sent comme l’association de ses mouvements à ses pensées s’imprègne en soi et apaise l’inquiétude…

« Le deuxième enchaînement consiste à dire ‘oui’ au calme, à la sérénité, à la quiétude », explique la sophrologue.

- On inspire par le nez.
- On bloque sa respiration et on incline doucement la tête de haut en bas comme pour dire oui, oui au calme, à la sérénité.
- On souffle par la bouche en ramenant sa tête droite.
- On respire librement et on accueille les sensations. On sent le relâchement dans sa gorge, à l’arrière de la nuque.
- On prend conscience de la douceur et de la lenteur de ses mouvements.
On recommence deux fois en associant les gestes à des pensées positives, on accueille le calme, la décontraction, la quiétude. Et on prend conscience que, là aussi, l’harmonie s’installe entre son corps et son mental. Des pensées de calme, de sérénité, répétées et associées aux mouvements du cou, favorisent l’apaisement.

 

« En pratiquant cet exercice, on peut programmer le calme par la suite, explique Clémentine Joachim. Alors, n’hésitez pas à le répéter dès que vous sentez que des sentiments ou des émotions contradictoires émergent en vous. Repoussez le négatif et accueillez le positif. L’avenir est devant vous. Et bon déconfinement ! »  

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