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« Antoine est un grand miraculé de la vie » : Elie Semoun se confie comme rarement sur son fils, autiste Asperger

Publié le par Clémence Blanquet

Dimanche 31 mars 2024, Elie Semoun s'est confié, dans les colonnes de La Tribune du Dimanche, au sujet de son fils diagnostiqué autiste Asperger. Elie Semoun évoque son fils avec tendresse mais avoue regretter une décision à son sujet.

Dimanche 31 mars 2024, dans les colonnes de La Tribune du Dimanche, Elie Semoun s’est confié au sujet de son fils, Antoine, né en 1995. Diagnostiqué autiste Asperger, le jeune Antoine a été l’objet de nombreux tourments pour Elie Semoun. L’humoriste n’a longtemps su quelles décisions prendre pour lui. Tout commence avec une naissance très prématurée : "Antoine est un grand miraculé de la vie. Il est né à 5 mois et demi et pesait 750 grammes", s’est souvenu Elie Semoun. Puis, le diagnostic de son autisme est posé par le corps médical. Depuis, Elie Semoun semble avoir traversé de nombreuses phases, notamment celle du déni : "J’ai même longtemps été dans le déni". Cela notamment en inscrivant son fils dans une école publique, qui ne prévoyait pas d’encadrement particulier pour son fils. Cela semble être l’un des grands regrets de l’humoriste : "J’ai eu tort, parce qu’il avait une autre vision de la vie que ses camarades".

Antoine, le fils d'Elie Semoun : "Je me suis emmuré en solitude"


Désormais, Antoine est artiste peintre et vit de son art. Une immense fierté pour Elie Semoun qui est heureux de le voir s’épanouir : "Il expose et vend ses toiles sans aucune difficulté. Antoine a un talent fou et est ma plus grande fierté", a-t-il ajouté. Sur son site, Antoine décrit son propre parcours marqué par la différence : "Je n’ai jamais su trouver les mots, je n’ai pas les formules, ces mille et une façons d’agir au quotidien qui vous semblent banales mais qui, pour moi relèvent du mystère, de l’impossible. Je n’ai pas les codes, ce n’est pas une posture, un désir de se distinguer, je ne les comprends pas. Cette façon d’être m’a longtemps été difficile, j’ai essuyé moqueries et quolibets, je me suis isolé plus encore. Je me suis emmuré en solitude". C’est l’art qui lui a permis d’envisager un avenir heureux, qui lui ressemble : "Quand j’ai rencontré la couleur, au musée, elle a immédiatement habillé ma vie".