L’Androcur est un médicament à base d’acétate de cyprotérone, un dérivé de la progestérone. Il est prescrit aux femmes souffrant d’acné, de pilosité excessive, d’endométriose, de kystes ovariens, ainsi qu’aux hommes souffrant de certaines formes de cancer de la prostate.
Un risque de méningiome en cas de traitement au long cours
Ce médicament multiplie jusque 20 fois le risque de souffrir d’un méningiome quand le traitement a été pris sur une durée de 5 à 10 ans, à raison de 20 jours par mois, d’après une étude réalisée par l’Assurance maladie et le service de neurochirurgie de l’Hôpital Lariboisière à Paris.
En attendant ses nouvelles recommandations d’ici mi-octobre, l’Agence nationale de sécurité du médicament met à disposition des femmes sous Androcur un Numéro vert : le 0 805 04 01 10. Il est accessible du lundi au vendredi de 9 h à 19 h, afin de répondre à leurs interrogations. L’ANSM conseille également de consulter le médecin qui a prescrit ce traitement afin d’évaluer la nécessité de sa poursuite, et la prescription éventuelle d’examens complémentaires.