Personnalité pétillante à la franchise à toute épreuve, Amandine Pellissard a su tisser un lien particulier avec les téléspectateurs du divertissement diffusé quotidiennement sur TF1, Familles nombreuses, la vie en XXL. Invitée le 1er février de l’émission Chez Jordan, présentée par Jordan Deluxe, cette mère de huit enfants est longuement revenue sur son addiction à l’héroïne, alors qu’elle était adolescente.
« Les fréquentations y sont pour beaucoup »
Car Amandine Pellissard a connu une jeunesse très, très compliquée. Comme elle l’avait déjà confié en octobre dernier, son oncle a abusé d’elle sexuellement entre ses 6 et ses 12 ans. Puis l’adolescence venue, elle tomba dans l’héroïne, « J'ai été consommatrice de drogues dures dans ma jeunesse » a-t-elle ainsi confirmé à Jordan Deluxe. Avant d’expliquer les raisons qui l’ont plongée dans cet enfer : « Il faut déjà identifier le problème de base, pourquoi on en vient à consommer, et pourquoi on consomme en plus de cette façon. Bien sûr, les fréquentations y sont pour beaucoup. Si, à un moment, vous flanchez et que c'est une personne un peu malveillante qui vous prend sous son aile, c'est foutu ».
Elle doit suivre un traitement toute sa vie
Pour mettre fin à cette spirale infernale, la participante de Familles nombreuses a dû se résoudre à prendre un médicament de substitution, qui la suivra jusqu’à la fin de ses jours : « Je suis sous traitement de méthadone depuis ma jeune vie d'adulte ». Un traitement qu’elle a eu beaucoup de mal à accepter, avant de devoir se faire une raison : « J’ai réussi à intégrer que c'était un traitement comme une personne diabétique par exemple, car il s'agit d'un traitement quotidien dont j'aurai sans doute besoin toute la vie ».
« Tous les jours, ça me rappelle mes erreurs »
Car comme le rappelle la maman de 34 ans, les séquelles engendrées par drogue dure sont lourdes : « Comme il s'agit d'une drogue qui rend malade physiquement – l'héroïne rend malade physiquement le corps – ça se traduit par de très gros symptômes physiques ». Mentalement, aussi, la charge est pesante. « Ce traitement n'est pas grand-chose mais tous les jours, ça me rappelle mes erreurs. C'est un boulet que je traînerai toujours… »