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Adeline Blondieau se confie sur sa ménopause : « On a souvent honte d’en parler »

Publié le par Jérémy Puech

Dans un podcast baptisé « Allez j’ose », l’ex- actrice du feuilleton Sous le soleil, n’a pas hésité à parler d’un sujet encore trop tabou : la ménopause.

Mère de deux enfants, Adeline Blondieau, l’ancienne héroïne de la série « Sous le soleil » vit aujourd’hui loin des projecteurs. Installée dans un village en Camargue (Bouches-du-Rhône) , elle s’est en effet reconvertie comme sophrologue. Au micro de la journaliste Elsa Wolinski, fille du dessinateur décédé, elle s’est confiée sans filtre sur sa ménopause, à l’instar de neuf autres personnalités féminines (Sophia Aram, Gwendoline Hamon, la Grande Sophie, Azucena Pagny et Helena Noguerra, entre autres).

« J’ai envie de donner des outils à ma fille pour le comprendre »

Pour Le Parisien, elle tout d’abord revenue sur les raisons qui l’ont poussée à évoquer ce sujet encore délicat de nos jours. « On a souvent honte d’en parler et cette honte se transmet de génération en génération débute-t-elle. Ma mère ne m’a pas parlé de sa ménopause, par exemple. Or, c’est un enjeu important dans la vie d’une femme. J’ai envie de donner des outils à ma fille pour le comprendre. » Et l’ancienne épouse de Johnny Hallyday de raconter ensuite, comment, à 52 ans , elle vit sa ménopause. « Je suis encore dedans ponctuellement. Si j’ai un très gros stress ou une grosse fatigue, je vais encore avoir une bouffée de chaleur. En général, elle est liée à la qualité de mon sommeil, de mon alimentation, quand je mange très épicé par exemple. C’est super important d’accueillir cet état-là et de l’accepter » argue-t-elle.

Un gynécologue lui conseille de se faire retirer l'utérus

Au cours du podcast, elle révèle qu’un médecin lui avait carrément conseillé de se faire retirer l’utérus mais choquée par cette recommandation, elle avait, heureusement, pris des renseignements auprès d’une amie gynécologue : « J’avais 46 ans et cet homme, ce gynécologue, avait décrété que je n’en aurai plus besoin car je n’étais plus en âge de procréer. J’ai trouvé ça ultra-violent et sexiste. J’ai été très choquée et j’ai demandé à une copine qui était gynécologue d’urgence, sur les terrains de guerre. Elle m’a conseillé de ne pas accepter et prendre d’autres avis. On a la responsabilité de notre santé. Quand on fait des travaux, on va chercher plusieurs devis. Pour notre corps, cela devrait être la même chose ! (Rires.) » Pour conclure, elle donne des nouvelles de sa vie désormais loin du show-business : « Je suis très bien là où je suis aujourd’hui. J’ai fait des choix et je me suis reconnectée à moi-même. À force de vouloir plaire à tous ces gens, on se perd soi-même » assure-t-elle.

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