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Actifed, Dolirhume, Humex... il ne faut plus prendre ces médicaments, qui provoquent de graves effets secondaires, alerte l'ANSM

Publié le par Jérémy Puech

Le gendarme du médicament alerte, ce lundi 23 octobre, sur le risque de potentiels graves effets secondaires lors de la prise de comprimés contre le rhume.

Dans un communiqué publié ce 23 octobre, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) est catégorique : il ne faut plus consommer certains médicaments contre le rhume. « Je veux dire aux Français : ne les utilisez plus ! », prévient Christelle Ratignier-Carbonneil, directrice de l'organisme dans Le Parisien. Actifed, Dolirhume, Nurofen, Humex ou encore Rhinadvil... l'ANSM demande aux Français de ne plus prendre aucun médicament vasoconstricteur à base de pseudoéphédrine, que l'on ingère par voie orale.
Ces médicaments, qui se délivrent sans ordonnance, décongestionnent le nez en faisant dégonfler la muqueuse et réduisent par ailleurs la taille des vaisseaux sanguins.

Des risques d'infarctus et d'AVC

La raison de cette alerte, exceptionnelle de la part de l'ANSM ? Le risque de potentiels effets secondaires, aussi rare soit-il (quelques cas chaque année en France), est bel et bien présent. Quels sont ces risques ? Des infarctus du myocarde et des accidents vasculaires cérébraux (AVC). En février déjà, l'Agence Européenne du Médicament (EMA) annonçait effectuer un examen de certaines complications au cerveau après la prise de certains médicaments contenant de la pseudoéphédrine. Alertée par l'Agence française du médicament (ANSM), l'EMA évoquait des « préoccupations concernant le risque de syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible (SEPR) et de syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible (RCVS), des affections affectant les vaisseaux sanguins du cerveau ». Des complications qui, dans des cas très rares, peuvent donc même aller jusqu'à l'accident vasculaire cérébral (AVC), un infarctus, voire même une crise cardiaque.  « Le risque est très faible mais ces événements très graves peuvent se produire quelle que soit la dose et la durée du traitement », précise Christelle Ratignier-Carbonneil.

« Ils peuvent avoir des effets graves, alors que le rhume est une pathologie bénigne »

L'agence avait déjà mis en garde les usagers de ces médicaments en 2021, expliquant qu'il était nécessaire d'informer son pharmacien de ses antécédents médicaux et éventuelles contre-indications. Elle précisait également que ces produits ne devaient pas être utilisés par les enfants de moins de 15 ans et par les femmes enceintes ou qui allaitent. À l'avenir, « on ne va pas prioriser ce médicament-là, c'est ce que l'ANSM nous demande : de faire attention et de ne pas trop mettre en avant cette molécule-là », détaille Pierre-Olivier Variot, président de l'Union des Syndicats de Pharmaciens d’Officine, sur BFMTV. La balance bénéfice/risque apparait démesurée.  « Ces médicaments peuvent avoir des effets graves, alors que le rhume est une pathologie bénigne » précise Christelle Ratignier-Carbonneil.

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il y a 21 jours
Oui, bien sûr. Mais cela n'a jamais été fait, tout comme le fait d' enseigner l'empathie à l'école. Dans un but bien précis, de la part de nos gou...
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Photo de profil de Dorothée L
19 points
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il y a 29 jours
À l'école on apprend déjà à devenir citoyen, quelques droits, quelques règles de société, avec la philosophie on apprend à réfléchir sur le sens, la c...
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