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Accusée d’être ivre à l’entrée de l’école de sa fille, une maman découvre qu’elle souffre d’une maladie rare

Publié le par Hélène Bour

Une maman, qui titubait depuis quelques mois en marchant, s’est vue accusée d’être ivre par le personnel de l’école de sa fille. En réalité, la jeune maman a découvert qu’elle souffrait d’une maladie rare invalidante, le syndrome de Guillain Barré.

Les apparences sont parfois trompeuses. Accusée d’être ivre lorsqu’elle emmenait sa fille à l’école, Charlotte Debieux, une maman britannique de 25 ans, a fini par découvrir qu’elle était atteinte d’une maladie rare et invalidante, le syndrome de Guillain Barré.

Tout commence il y a quelques mois, lorsque Charlotte se rend compte qu’elle a des difficultés à marcher, donnant l’impression qu’elle titube, qu’elle est ivre. Très affectée par les accusations du personnel de l’école de sa fille, qui la soupçonne d’être en permanence alcoolisée, Charlotte craint qu’on lui confisque sa fille pour la confier à une famille d’accueil, et commence à s’inquiéter de ses symptômes assez étranges.

Réalisant que quelque chose ne va pas et que sa situation empire, Charlotte finit par être hospitalisée. Les médecins, qui pensaient initialement que la jeune femme souffrait d’une forme précoce de sclérose en plaques, découvrent que Charlotte est en réalité atteinte du syndrome de Guillain Barré, une maladie auto-immune rare. Celle-ci atteint les nerfs périphériques et entraîne des engourdissements, des douleurs dans les pieds et les mains, puis dans tous les membres, de quoi expliquer pourquoi la jeune femme s’est mise à tituber. Mais cette maladie, qui se traite relativement bien d’ordinaire, a été prise en charge assez tard, au point que la maladie a progressé en silence, laissant Charlotte paralysée, et obligée de se déplacer dans un fauteuil roulant.

Mes bras et mes jambes étaient complètement sans vie pendant environ huit jours. Je n’ai pu bouger ma jambe droite que quatre jours après avoir reçu mon injection intraveineuse d’immunoglobuline, ainsi que mon bras gauche, et j’ai enfin pu serrer mes mains”, raconte la jeune maman à la presse britannique. Grâce à de petites améliorations de son état de santé, Charlotte a pu quitter le service de neurologie de l’hôpital un mois après y avoir été admise, en octobre dernier.

La jeune maman, que la maladie a toutefois confinée à un fauteuil roulant, a déménagé pour être plus près de sa mère, qui s’occupe désormais de sa fille de 3 ans. Courageuse, la maman ne désespère pas de pouvoir remarcher un jour, pour pouvoir de nouveau jouer avec sa fille, et l’emmener à l’école sans avoir l’air ivre...

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