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À seulement 18 ans, une gendarme sauve la vie d’un nouveau-né découvert insconscient

Publié le par Jérémy Puech

Gendarme volontaire, Maëlys a sauvé la vie d’un bébé de 13 jours, en réalisant les gestes de secours adéquats.

C’est la très belle histoire du jour de ce 16 décembre, dévoilée par Le Parisien. Le 6 décembre dernier, Maëlys Saint-Denis, une jeune gendarme adjointe volontaire à la brigade du Pont-de-Claix (Isère), près de Grenoble, a sauvé la vie d’un bébé, qui était en train de s’étouffer.

« Elle m’a suppliée de sauver sa petite-fille »

Interrogée par le quotidien, Maëlys se souvient du déroulement de cette journée qui restera à jamais gravée dans sa mémoire et celle de Zineb, la maman de la petite Maïssaa, le bébé miraculé : « Le 6 décembre, vers 21 heures, j’étais en patrouille avec deux collègues, Blanche et Thomas, lorsque nous avons reçu un appel du centre opérationnel de la gendarmerie qui demandait une intervention en urgence dans un immeuble du Pont-de-Claix pour un bébé qui était en train de s’étouffer. On est partis très rapidement sur les lieux. Lorsque je suis arrivé dans l’appartement, j’ai vu la maman en état de choc qui s’effondrait. Le bébé de 13 jours était posé sur la table basse du salon, inconscient. La grand-mère de l’enfant était présente. Elle m’a suppliée de sauver sa petite-fille. »

« Je ne me voyais pas partir sans l’avoir sauvée »

Face à l’urgence de la situation, la jeune femme se concentre et garde son sang-froid pour effectuer les bons gestes : « J’ai pris la petite Maïssaa dans les bras. J’ai constaté qu’elle était bleue et qu’elle ne respirait pas. Je l’ai retournée et je lui ai donné cinq claques dans le dos pour tenter de désobstruer les voies respiratoires. Et au moment où j’allais commencer un massage cardiaque, j’ai constaté que le bébé respirait à nouveau, que Maïssaa avait repris connaissance. J’étais très soulagée, je ne me voyais pas partir sans l’avoir sauvée. J’ai gardé le bébé dans les bras en continuant à le surveiller, le temps que les secours arrivent, cinq minutes plus tard. »

Les jours de Maïssaa ne sont plus en danger

Et si Maëlys a su effectuer les gestes idoines, c’est aussi parce qu’elle a été sapeur-pompier volontaire. « J’ai suivi une formation de secourisme, précise-t-elle au Parisien. Et cela m’a vraiment servi. Quand j’ai vu l’état du bébé, j’ai réussi à canaliser mon stress et réaliser les bons gestes. Je suis très heureuse pour la maman » conclut-elle. Transportée à l’hôpital de Grenoble, la petite Maïssaa va bien aujourd’hui même si elle reste en observation, veillée par sa maman, 24 heures sur 24.

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