Le quotidien de parents n’est pas de tout repos. Élever un enfant demande de la patience surtout lorsque votre bout de chou a décidé de n’en faire qu’à sa tête et se montre peu coopératif. Mais selon les experts, la façon dont nous réagissons et nous exprimons pendant les crises, a une incidence non négligeable sur le développement de l’enfant. Erika Katz, experte en éducation et auteure de Coach Parenting explique à CNBC Make it, qu’en tant que parents, "nous nous exaspérons et nous nous énervons, surtout lorsque nous avons plusieurs enfants et qu'il se passe plusieurs choses".
"Mais nous devons veiller à ne pas nous en prendre à nos enfants et à ne pas utiliser un ton qu'ils n'ont pas mérité", conseille l’experte. En effet, s'adresser aux enfants avec empathie et gentillesse peut contribuer à atténuer l'anxiété, le doute et le manque d'estime de soi, selon l’experte. Une théorie validée par les recherches de l'Université de Californie à Davis. L’étude pointe qu’une éducation positive peut renforcer la santé mentale de l'enfant, conduire à une amélioration de ses résultats scolaires et favoriser son bien-être.
3 phrases pour aider les enfants à mieux réussir
À l’inverse, la recherche indique que lorsque les enfants sont humiliés par leurs parents, cela peut nuire à leur confiance et à leur motivation. Pour mettre en application cette éducation positive et aider votre enfant à réussir, Erika Katz liste 3 phrases à dire selon les situations.
- Si votre enfant a commencé une corvée sans la finir, il serait préférable de lui dire : "Tu as fait un si bon travail en accomplissant cette tâche. Pourquoi ne pas aussi ... ?"
- Si votre enfant adopte un comportement agressif : "Je sais que tu es fâché, mais tu ne dois pas (frapper, mordre, donner un coup de pied, etc.)"
- Si votre enfant rencontre des difficultés à effectuer ses devoirs : "Tu as très bien fait cet autre devoir. Je sais que tu peux en faire un autre".
Selon l’experte Erika Katz, commencer par évoquer le positif avant d'aborder le négatif, serait plus impactant pour l’enfant. La technique consiste donc à trouver "quelque chose de bien [qu'il a fait] avant de vous pencher sur ce qui peut être amélioré", explique-t-elle. Enfin, employer le "nous" au lieu du "tu" est moins accusateur. L’experte conseille, par exemple, de dire : "Nous ne frappons pas, nous ne volons pas. Ce n'est pas ce que nous sommes", aux enfants.